Quelle est la filière la plus généraliste ?

nico.sav a écrit:Pour ce qui est de l'évaluation, personnellement je ne comprends pas pourquoi évaluer une ouverture d'esprit...bon comme tu dis ça serait sympa que ça nous apporte des points, mais c'est moins sympa quand ça nous en fait perdre...

C'est l'avantage de certaines options au bac : Lorsqu'elles ne font que faire gagner des points lorsqu'on a + de 10

Tiens tiens tiens ça me rappelle un débat animé de Sonanbul où on me disait que j'avais un esprit trop cartésien (comme tous les scientifiques au passage...) pour être "open" au débat
Chacun sa spécialité, chacun ses atouts, chacun sa destiné...mais dans l'état actuel des choses je pense que S conduit à plus de choses que L... Je dis pas que c'est la meilleure voie loin de là... Tout dépend du projet personnel ! L est vraiment spécialisé , ES et S reste assez généraliste, S ouvrant ptet un peu plus le panel des choix d'orientation...

Mais je crois que dans l'esprit actuel de la societé c'est "t'as fait S tu peux faire ce que tu veux après" Mais quand on se specialise par la suite on s'en fout du cursus, tant qu'on aime le boulot qu'on fait peut importe le chemin emprunté^^

Après avoir survolé un peu vos réponses, une idée me traverse la tête :
" Devenir adulte c'est apprendre à faire des choix ", et à partir de là, on peut aussi voir que la définition d'un choix est très similaire à celle d'un sacrifice. On doit prendre une chose et en abandonner une autre.
N'est il pas normal que la spécialisation accompagne l'évolution des jeunes adultes? Je trouve ça bien que le lycée continue en général avant de commencer à trouver une spécialisation à la fac, mais en suivant ce raisonnement j'ai tendance à trouver que les filières spécialisées pré-bac n'ont pas à exister, et qu'on ne devrait pas faire de filière générale post bac.
Quant à ce qui est des conseillers d'orientation, qui sont à mon avis indispensables pour effectuer la transition sans casse entre ces filières générales et spécialisées, je les trouve inefficaces hélas...

En suivant ce raisonnement, je trouverai plus intéressant de se poser des questions sur l'âge auquel on a besoin de se spécialiser, et les moyens d'y parvenir.
Pour ce qui est de l'ECJS, je tenais à défendre cette matière que j'ai adoré au lycée. En effet, j'ai eu la chance d'avoir un professeur d'histoire qui faisait partie des fondateurs de la matière, ceux qui ont créé le projet pour le ministère, et il s'en est sortit magnifiquement en nous faisant un cour/préparation d'exposés très axé sur la culture générale et le futur, les diverses formes du développement durable. Il m'a donné l'amour de la géopolitique qui a aidé à me conduire en Droit.

Voilà donc pour un petit avis de ma part, qu'en pensez-vous?

(Désolé d'avoir pondu un pavé, c'est l'habitude...)

Concernant la spécialisation, et "Devenir adulte c'est apprendre à faire des choix ", il ne faut pas oublier que de nombreux jeunes font ça aujourd'hui, et perdent du temps parce qu'ils ont été mal guidés en sortie de lycée. Ils avaient peut-être besoin d'une spécialisation par étapes, au lieu de choisir une filière qui ne leur plait pas, après seulement un mois ? Ce qui, j'avoue, serait très difficile à mettre en place...

Mais en meme temps les conseillers d'orientation pour moi ne servent à rien... Ils sont plus que mauvais et en on rien a foutre...

Mais en meme temps qui peut choisir??? l'élève.... si l'eleve ne sait pas, le conseiller peut pas savoir à sa place...

Avant yavait pas ce soucis, au bord dla mer, hop dans un bateau, le reste c'était des commerçants
Dans les terres, hop aux champs...

Maintenant on a le choix et forcement .. bin on peut se planter ..

L'ENA aussi semble très généraliste, encore faut il y réussir le concours d'entrée qui est extrêment dur.

Je reviens sur le bac ...

Navré, mais le niveau d'aujourd'hui n'était pas acceptable à mon époque (le dernier bac en date, ça a vraiment été cadeau, peut-être à cause des grèves ?)

Croyez vous vraiment que 80.2% des lycéens ont le niveau ?

Moi, je ne l'avais pas, et pourtant je l'ai eu (c'est la meilleure preuve !)

Les conséquences à terme en sont lourdes, c'est au tour de la licence aujourd'hui de ne plus avoir de valeur ! Avant, avoir le bac, ça voulait dire quelque chose, et on pouvait prétendre à autre chose que de l'interim ! Du coup, on pousse à Bac+5 pour être payés au dessus du Smic ...

Avant, avoir le bac, ça voulait dire quelque chose, et on pouvait prétendre à autre chose que de l'interim !

Faux ! Avec mon bac L adecco ne veut même pas de moi / pleurer -les autres agences d'interim pareil d'ailleurs-

Enfin non Plassben ce n'est pas parce que je suis un cas ! :P

alors, je vais me faire taper dessus ...

Non, c'est parceque t'es une femme ! (et je suis sérieux, interim et parité, ça rime pas !)

Ah ?
Bizarre, perso avec le bac en poche, j'avais du travail en interim, chez Adia.
Et chui bien une femme, et j'avais un bac L en poche XD

Par contre, avec mon bac+2, que dalle, et pourtant j'en ai des compétences !
C'est du n'importe quoi de nos jours...

Le Théo qui ressort de la naphtaline, ce topic est très intéressant à lire !

Bon donc ce qui ressort clairement, c'est qu'il y en a quelques-uns qui semblent plus souhaiter le "directement utile" au "fortement culturel et bénéfique à l'esprit critique", et d'autres, apparemment légèrement plus nombreux, pour qui c'est l'inverse !

À mon avis le problème n'est pas trop l'enseignement secondaire généraliste.
Je suis passé par un bac ES, et après coup, je trouve que tout ce que j'y ai appris (même si certains économistes/auteurs m'ennuyaient gravement et que j'ai réussi à citer Picsou à mon bac de Français, ce qui m'a valu un 7... ^^) plus ou moins utile et intéressant pour l'avenir.
Toujours concernant l'enseignement généraliste, à mon avis, et comme une majorité d'entre vous le pensent apparemment, il faudrait peut-être mieux orienter certains étudiants qui échouent en faculté, sans pour autant changer le système de faculté (je nage comme un poisson dans l'eau là-dedans, touchez pas à mon pote ! ^^).

Cela dit, les orienter vers un BTS n'est peut-être pas la meilleure solution.
Je suis passé par le BTS Communication des Entreprises, je trouve ça nettement plus difficile que la fac, une pression énorme, une nécessité d'aisance orale, des horaires de fous, une intégration forcée dans le monde du travail, une ponctualité obligatoire, il faut beaucoup de niaque pour ce genre de filières.
Les étudiants qui échouent en première année de faculté ont-ils cette niaque ?
Peut-être ont-ils plus de motivation quand ils sont poussés au derrière par des profs très à cheval sur le résultat, surtout dans le privé ... Mais pas moi.
J'en profite donc pour dire qu'il y en a certains qui sont REELLEMENT FAITS pour le travail en indépendance, et que ce n'est pas eux qui faut aiguiller ailleurs qu'en fac.
L'IUT, je ne connais pas, mais s'il y a problème d'indépendance au travail, ce n'est pas en passant d'une première année à un IUT que cela va s'arranger, à mon avis.
Quant aux bacs pro, comme vous le dites, certains ont un niveau vraiment faible en culture générale ... Mais si certains n'ont pas l'envie d'apprendre des manières complexes de voir les choses, ils sont libres de le faire, après tout.

Quoiqu'il en soit, je suis d'accord sur ce point, l'université à mon sens est et doit rester un lieu de culture tout autant qu'un lieu d'apprentissage et/ou un ascenseur social. C'est primordial dans un pays comme le nôtre d'avoir la possibilité de former sa pensée de manière poussée si on souhaite prendre cette voie. Elle doit rester ouverte à tous, mettre une pré-sélection et par là "dé-généraliser les filières" indirectement me semblerait hors de propos.
Il n'en reste pas moins qu'on ne peut avoir qu'un nombre réduit de penseurs, de chercheurs, d'ingénieurs-chimistes, d'ingénieurs informaticiens, de médecins, ... ce qui fait que le mode de sélection par la glandouille doit rester : celui qui taffe pas qui vient pas souvent en cours, réussit pas, quoi de plus logique ?
C'est là tout le paradoxe et tout le numéro d'équilibriste : garder une université ouverte à tous tout en gardant en conscience que ladite université n'accouche que d'une maigre quantité d'"élite" (sinon, c'est plus une élite ...)

Pour en revenir à la spécialisation, il est vrai qu'il est attristant que certaines filières secondaires spécialisées n'offrent pas ou très peu d'enseignements en français, mathématiques, histoire-géographie, philosophie ...
Pour répondre à nico-sav d'ailleurs, ces matières c'est un peu comme un vaccin quand t'es gosse : on te l'impose et ça fait mal quand ça rentre, mais une fois rentré ça devient très bénéfique ! ^^
Et pour le petit hors-sujet sur l'orthographe, c'est vrai que je compatis avec nos profs, ils doivent avoir envie de pleurer certains soirs ...

Bon je vais pas épologuer de nouveau là dessus, je crois que les gens qui ont lu ce topic savent ce que je pense ^^

Juste pour répondre, le problème c'est pas vraiment les matières, mais les manières dont elles sont enseignée, j'ai pas critiqué le fait de faire des commentaires de textes, mais le fait de faire que des commentaires de texte sur des oeuvres qu'on considère gonflant à ce moment...perso, j'ai jamais fais de critique d'article, ni d'essai scientifique alors que j'étais dans un bac SCIENCE ET TECHNIQUE INDUSTRIELLE, et je pense qu'il y a mieux à critiquer qu'un texte qui fait :

"-Tiens le ciel se noircit
-Il va pleuvoir
-Oui on dirait"

c'est véridique, j'ai eu un truc comme ça au bac...et que se concentrer sur un débat sur l'informatique ou sur les nouvelles énergies etc...serait plus intéressant pour des gens en science vous trouvez pas?

Surtout que du coup, comme personne n'avait envie de bosser, on grattait la critique dictée par la prof, et au bac, on a juste eu à réciter ce qu'on avait appris par coeur...


Sinon le coup du vaccin, ça voudrait dire que ces matières sont des virus et du poison? ^^ (bon c'est du hors sujet c'est juste pour pinailler sur la forme comme d'hab )