Lecture
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Lecture
Bonjour à tous,
J'ai lu sur des forum que la durée normale de lecture est de 6 heures par jour. Et cela de moins en moins long en fonction de votre âge. Mais j'arrive à lire jusqu'à neuf heures par jour sans avoir du mal et cela depuis 3 ans. Je ne sais pas si c'est ma lampe liseuse qui facilite ma lecture, mais je ne me sent pas fatigué la nuit! Est-ce que je cours un danger?
Merci de vos réponse
J'ai lu sur des forum que la durée normale de lecture est de 6 heures par jour. Et cela de moins en moins long en fonction de votre âge. Mais j'arrive à lire jusqu'à neuf heures par jour sans avoir du mal et cela depuis 3 ans. Je ne sais pas si c'est ma lampe liseuse qui facilite ma lecture, mais je ne me sent pas fatigué la nuit! Est-ce que je cours un danger?
Merci de vos réponse
Troubadour14- J'ai ma carte étudiante
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Campus :- ...
Inscription : 11/01/2013
Re: Lecture
Le seul danger que tu cours, c'est de finir en Lettres ou d'abîmer tes yeux
Plus sérieusement, quel danger peux-tu courir ? T'es jeune, que tu passes tes nuits à aller en boîte ou à lire, t'as des réserves avant d'épuiser ton corps au point de le rendre maladif.
Puis lire, c'est cool
Plus sérieusement, quel danger peux-tu courir ? T'es jeune, que tu passes tes nuits à aller en boîte ou à lire, t'as des réserves avant d'épuiser ton corps au point de le rendre maladif.
Puis lire, c'est cool
Chester- Animatrice Warrior
- Messages : 2036
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Campus :- Mont-Saint-Aignan,
Emploi : Professeur de Français 2.0
Fac-Here
Inscription : 31/12/2009
Re: Lecture
Coucou Trollm'!
Bonsoir troubadour, et tout d'abord félicitations! Lire neuf heures sur vingt-quatre, et ce depuis l'âge de trois ans, cela n'a pas dû être une mince affaire.
Tu fais bien de venir nous consulter: nous avons vu un cas comme le tien il y a quelques années. J'aime autant te prévenir que ça ne s'est pas très bien passé. Au début, cette aimable personne était très sociable, en bonne santé, brillait en soirée et à chaque fin de semestre; un brave et jeune étudiant, curieux d'apprendre et empli d'un sain appétit de vivre, comme toi et moi, en somme. Et puis, il s'est mis à fréquenter de vils hippies, des touristes drogués, alcooliques et caféinomanes qui zonaient entre les bâtiments A et B. Des gens "cools", au verbe facile, dont la désinvolture séduisirent la victime. Ce sont eux qui lui ont mis "le nez à la page", comme on dit. Au début, bien sûr, il ne lisait que pour les imiter: il voulait partager avec eux ce plaisir nouveau (du reste parfaitement admis dans une société complaisante), pouvoir en discuter avec eux... Il se forçait même, quelquefois, malgré un déplaisir évident, à ingurgiter du "lourd", pour prouver qu'il en était capable, pour suivre plus loin encore ses camarades de débauche. Cette première phase, pourtant, n'alarma pas son entourage. Il n'avait pas encore vraiment pris goût, après tout, il ne faisait ça que pour "passer le temps", comme il disait... Dans les transports s'il n'y croisait pas d'ami, parfois entre deux cours, en soirée s'il n'avait rien de mieux à faire; enfin, il faisait plus "cultivé", alors on le laissait faire. Et puis, c'a été l'escalade - ou plutôt la chute. Il lui fallait des doses toujours plus volumineuses, plus variées, plus denses, pour étencher sa boulimie bibliophage, sa soif de fuir la réalité. Il a délaissé ses relations, pour ne plus fréquenter que celles qui pouvaient lui filer de bons "tuyaux", lui fournir les ouvrages qui offraient les meilleurs "trips" - bien souvent sans même vérifier la date de péremption du produit. Le sujet atteint s'est peu à peu étiolé: il a délaissé la vie des salles de sport pour la noire moisissure de leurs "bibliothèques". Nous l'avons vu perdre ses forces physiques, lentement mais sûrement. Ses yeux, à s'épuiser chaque jour sur ces caractères minuscules, furent bientôt incapables de distinguer quoi que ce soit à plus de deux mêtres. Sa chambre devint le lieu de transit de dizaines, de centaines de ces saloperies, qu'il "faisait tourner" après s'en être sali.La "lecture" cessa alors de lui être une ouverture sur le monde. Aveuglé par les chimères encrières qui peuplaient à présent son quotidien, oublieux de son image, il négligeait son apparence. Il devenait emporté, fiévreux, lorsqu'il était confronté à la réalité trop longtemps. Ensuite nous ne le vîmes plus. Je crois avoir appris par Dégamiel76 que notre infortuné camarade n'a pas passé l'hiver dernier.Nous devons la disparition de cette jeune pousse, fauchée toute bourgeonnante encore de son adolescence, à un systême odieux et coupable, dans lequel la déresposabilisation des chaînons n'est pas sans rappeler l'administration allemande au début des années 40: des professeurs complices qui, les premiers, viendront souiller les mains innocentes de l'enfance de ces objets, aux éditeurs profiteurs qui monopolisent une partie de l'industrie arboricole à la confection du crime, aux irresponsables dégénés dont les délires servent de matériau aux précédents - et qui sont souvent eux-mêmes des victimes de la machine qu'ils alimentent.
Voili, voilou, sois prévenu, jeune imprudent >_>
...
Oui, bon, OK, ce post est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des faits, des lieux ou des personnes existantes serait donc purement fortuite; et ce premier jet nocturne mérite (ou pas) d'être retravaillé :(
Bonsoir troubadour, et tout d'abord félicitations! Lire neuf heures sur vingt-quatre, et ce depuis l'âge de trois ans, cela n'a pas dû être une mince affaire.
Tu fais bien de venir nous consulter: nous avons vu un cas comme le tien il y a quelques années. J'aime autant te prévenir que ça ne s'est pas très bien passé. Au début, cette aimable personne était très sociable, en bonne santé, brillait en soirée et à chaque fin de semestre; un brave et jeune étudiant, curieux d'apprendre et empli d'un sain appétit de vivre, comme toi et moi, en somme. Et puis, il s'est mis à fréquenter de vils hippies, des touristes drogués, alcooliques et caféinomanes qui zonaient entre les bâtiments A et B. Des gens "cools", au verbe facile, dont la désinvolture séduisirent la victime. Ce sont eux qui lui ont mis "le nez à la page", comme on dit. Au début, bien sûr, il ne lisait que pour les imiter: il voulait partager avec eux ce plaisir nouveau (du reste parfaitement admis dans une société complaisante), pouvoir en discuter avec eux... Il se forçait même, quelquefois, malgré un déplaisir évident, à ingurgiter du "lourd", pour prouver qu'il en était capable, pour suivre plus loin encore ses camarades de débauche. Cette première phase, pourtant, n'alarma pas son entourage. Il n'avait pas encore vraiment pris goût, après tout, il ne faisait ça que pour "passer le temps", comme il disait... Dans les transports s'il n'y croisait pas d'ami, parfois entre deux cours, en soirée s'il n'avait rien de mieux à faire; enfin, il faisait plus "cultivé", alors on le laissait faire. Et puis, c'a été l'escalade - ou plutôt la chute. Il lui fallait des doses toujours plus volumineuses, plus variées, plus denses, pour étencher sa boulimie bibliophage, sa soif de fuir la réalité. Il a délaissé ses relations, pour ne plus fréquenter que celles qui pouvaient lui filer de bons "tuyaux", lui fournir les ouvrages qui offraient les meilleurs "trips" - bien souvent sans même vérifier la date de péremption du produit. Le sujet atteint s'est peu à peu étiolé: il a délaissé la vie des salles de sport pour la noire moisissure de leurs "bibliothèques". Nous l'avons vu perdre ses forces physiques, lentement mais sûrement. Ses yeux, à s'épuiser chaque jour sur ces caractères minuscules, furent bientôt incapables de distinguer quoi que ce soit à plus de deux mêtres. Sa chambre devint le lieu de transit de dizaines, de centaines de ces saloperies, qu'il "faisait tourner" après s'en être sali.La "lecture" cessa alors de lui être une ouverture sur le monde. Aveuglé par les chimères encrières qui peuplaient à présent son quotidien, oublieux de son image, il négligeait son apparence. Il devenait emporté, fiévreux, lorsqu'il était confronté à la réalité trop longtemps. Ensuite nous ne le vîmes plus. Je crois avoir appris par Dégamiel76 que notre infortuné camarade n'a pas passé l'hiver dernier.Nous devons la disparition de cette jeune pousse, fauchée toute bourgeonnante encore de son adolescence, à un systême odieux et coupable, dans lequel la déresposabilisation des chaînons n'est pas sans rappeler l'administration allemande au début des années 40: des professeurs complices qui, les premiers, viendront souiller les mains innocentes de l'enfance de ces objets, aux éditeurs profiteurs qui monopolisent une partie de l'industrie arboricole à la confection du crime, aux irresponsables dégénés dont les délires servent de matériau aux précédents - et qui sont souvent eux-mêmes des victimes de la machine qu'ils alimentent.
Voili, voilou, sois prévenu, jeune imprudent >_>
...
Oui, bon, OK, ce post est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des faits, des lieux ou des personnes existantes serait donc purement fortuite; et ce premier jet nocturne mérite (ou pas) d'être retravaillé :(
Svaad- Choupinou
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Age : 31 2646 95
Localisation : Et ça te gêne vraiment pas pour marcher?
Campus :- Mont-Saint-Aignan,
Sonanbul, C.A.R.M.E.N
Inscription : 08/09/2011
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