Ce qui change en 2011

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/31/ce-qui-va-changer-au-1er-janvier_1457972_3224.html

Les voeux c'est cool, mais tout ça fait bien mal aux gencives...

A noter de concret :

Le salaire minimum passe de 8,86 à 9 euros brut de l'heure pour atteindre 1 365 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, soit environ 1 073 euros net par mois.

Le tarif de base pour la consultation chez les médecins généralistes passe à 23 euros

Au 1er janvier 2011, 22 nouvelles universités deviennent autonomes. Elles portent donc à 90% le total des établissements universitaires passés à l'autonomie.

Dont Rouen.

L'augmentation n'épargne pas les autres types de contrats d'assurance, automobile et habitation en tête, pour lesquels les tarifs subiront une hausse comprise respectivement entre 2,5 % et 4,5 %, et entre 3 % et 8 % pour les habitations.

Du côté des télécommunications, la hausse de la TVA pour les offres TV-Internet-téléphone, âprement discutée, est d'ores et déjà prévue pour le 1er janvier. Elle ne devrait cependant être répercutée qu'au 1er février vers le consommateur, au moins pour les opérateurs SFR et Orange.

Il s'agit probablement du changement qui passera le plus inaperçu le 1er janvier 2011 au matin : la fin du monopole de La Poste dans la distribution ducourrier de moins de 50 grammes. Pour ce segment qui représente pourtant 83,5 % du volume du courrier, aucun concurrent ne s'est manifesté jusqu'à présent. La CGT annonce néanmoins une "augmentation des tarifs" sans plus de précisions. C'est dans le secteur du colis et des "niches", comme les quartiers d'affaires que la libéralisation de La Poste pourrait être le plus ressentie dans l'immédiat.

Sur le plan local, les cartes astuce seront désormais (à partir d'après-demain) opérationnelles dans toute la CREA, donc jusqu'au Trait et Elbeuf via les lignes TAE et VTNI, ça c'est plutôt cool certains n'auront qu'une seule facture à payer au lieu de 3 !

"""""Le Laboratoire Européen d’Anticipation Politique présente ses trente-deux anticipations pour l’année 2011. Le LEAP estime que l’année à venir sera, en tout état de cause, une année impitoyable, car elle va en effet marquer l’entrée dans la phase terminale du monde d’avant la crise.

Depuis septembre 2008, moment où l’évidence de la nature globale et systémique de la crise s’est imposée à tous, les États-Unis et, derrière eux, les pays occidentaux, se sont contentés de mesures palliatives, qui n’ont fait que masquer les effets de sape de la crise sur les fondements du système international contemporain. 2011 va marquer le moment crucial où, d’une part, ces mesures palliatives voient leur effet anesthésiant s’évanouir tandis que, au contraire, vont brutalement surgir au premier plan les conséquences de la dislocation systémique de ces dernières années.

En résumé, 2011 va être marquée par une série de chocs violents, qui vont faire exploser les fausses protections mises en place depuis 2008 et qui vont emporter un à un les « piliers » sur lesquels repose depuis des décennies le « Mur Dollar », phénomène analogue à celui de la chute du Mur de Berlin qui entraîna, dans les années suivantes, l’effondrement du bloc communiste, puis celui de l’URSS."""""

(je ne citerai pas mes sources)

Un article dont on ne présente pas les sources témoigne d'un manque de rigueur scientifique. J'aime pouvoir vérifier ce qu'on me fait lire. Dans le cas échéant, je n'y apporte aucun crédit.

L'initiative de l'article est louable et ses sources propres sont variées, mais on pense surtout à un pêle-mêle d'idées en vrac, mélangées et pas vraiment liées par des rapports causes/conséquences où le caractère intrinsèque du libéralisme doit être un critère d'appréciation et, tant qu'on est dedans, de tolérance, c'est dommage.

Je rejoins Cha notamment sur l'emploi, comme nombre de médias, du mot "crise" sans majuscule ou précision nécessaire au terme. La crise a bon dos, il ne faut pas oublier qu'une crise n'est pas une cause mais une conséquence à laquelle il faut appliquer des dispositifs soit palliatifs, soit préventifs. D'ailleurs, l'extrait parle d'avant crise et de crise déjà installée ! Autre distinguo nécessaire dans ce cas

Je ne connaissais pas ce laboratoire dont l'objectif, au fond, est donc de "penser l'impensable". En cela, chaque année peut être la fin d'un cycle si on y réfléchit bien.
Je ne suis pas persuadé que 2011 soit l'année en question, mais là les faits peuvent évidemment nous amener vers le contraire. D'abord parce que la situation économique laisse entendre des mesures de prévention de la part du peuple qui se prépare à ce qu'on pressent tous plus ou moins à court / moyen terme. En ajoutant à cela des mesures préventives portant sur des biens de première nécessité, il est possible d'enlever un aléas à la portée d'un séisme économique et écologique pour plusieurs années. Là où les producteurs de lait ne pourront pas aider sur plusieurs années, d'autres acteurs du secteur primaire sont à l'heure actuelle encore assez forts (malgré des restrictions légales contestables sur leur production globale et les aides publiques à leur attention) pour permettre à tous d'éviter des scènes de pillage dans les mois à venir si la situation des ménages se dégradait encore fortement.
Certains secteurs industriels en sont également à leurs balbutiements et ne sont ni financés à leur juste valeur, ni diffusés pour des raisons de convictions politiques. Créateurs d'emplois possibles, ils n'ont juste pas leur place dans une démarche où la compétitivité et la rentabilité sont les maitres-mots des dirigeants, mais cela changera dans les années à venir.

2011 est également, après deux ans de vaches maigres et une prise de conscience collective de la survenance récurrente de crises financières, le moment de réfléchir à d'autres façons de procéder, de préserver des acquis et de diviser ses investissements (si on en a !) autant que possible.

Toutes les mesures de colmatage ne résolvent évidemment pas le fond, mais atténuent les effets à moyen terme d'une hypothétique (mais envisageable) grande Crise. Et si chacun, de la structure de l'Etat au peuple, s'y prépare suffisamment bien il est possible de reporter l'échéance de ce "big one" à plus loin, lorsque la survenance d'un désastre écologique ou d'une instabilité politique internationale fera son entrée dans le grand débat du "papa, c'est quoi la crise ?"

Maïky a écrit:
2011 est également, après deux ans de vaches maigres et une prise de conscience collective de la survenance récurrente de crises financières, le moment de réfléchir à d'autres façons de procéder, de préserver des acquis et de diviser ses investissements (si on en a !) autant que possible.

Toutes les mesures de colmatage ne résolvent évidemment pas le fond, mais atténuent les effets à moyen terme d'une hypothétique (mais envisageable) grande Crise. Et si chacun, de la structure de l'Etat au peuple, s'y prépare suffisamment bien il est possible de reporter l'échéance de ce "big one" à plus loin, lorsque la survenance d'un désastre écologique ou d'une instabilité politique internationale fera son entrée dans le grand débat du "papa, c'est quoi la crise ?"

Moi y'a quand même un truc qui me fait flipper, en 2008 tout s'est effondré, on a en renfloué le système (i.e. les banques) et depuis c'est reparti de plus belle, je suis pas certain qu'ils aient compris... ils se remettent à jouer. D'ailleurs, il suffit de voir le prix de l'essence, il commence à remonter en flèche vers des taux de dingue et c'est bizarre, juste avant la chute en 2008, c'était pareil...

ca ressemble a de l indymedia :p
"suffit de copier coller qq lignes pour voir d ou vient cet article lol"

Disons qu'à partir du moment ou tu cite une source "catgorisée", les gens s'interessent plus à la provenance "infréquentable" de l'article qu'à son contenu.

Qu'entends-tu par "catégorisée" ?
Et l'esprit critique tu connais ?
J'aime juste pouvoir vérifier les informations qu'on me donne. C'est en cachant son origine que tu nous fait douter de sa fiabilité, pas parce qu'elle est "infréquentable".

l'article a été copié collé sur le site fortune, auxiliaire économique de fdesouche.com.
N'apellez pas l'inquisition, je ne suis pas très inflammable. Sinon, certains de ces propos m'ont tout simplement étés confirmés par des collègues de la comptabilité, lorsque je bossai dans une entreprise à Bapaume cet été. Visiblement on en parle pas mal dans les milieux "avertis" (comprendre: de l'économie), de la fin des mesures palliatives et du véritable effet de la chute du dollar. Certains annoncent çà pour cette année, d'autre pour 2015. En tout cas, on devra envisager le monde de manière totalement différente. Du point de vue d'un étudiant d'histoire, c'est très interessant.