Rétention des notes
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Rétention des notes
J'ai pas encore vu de réaction donc je me lance :
Suite à l'intervention de Mme Grare-Didier de cet après-midi, une question me taraude :
le fait de ne pas communiquer les notes à l'administration ou aux étudiants n'est-il pas contraire à la charte des examens?
http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1157701950902&LANGUE=0
Ensuite, n'est-il pas hypocrite de soutenir d'un côté qu'il est inadmissible que le ministère soutienne sa réforme du statut des enseignants-chercheurs, ce qui aura des répercussions sur la qualité de l'enseignement et donc sur nous, pauvres étudiants et d'un autre côté se servir de nous, en retenant nos notes, en ne respectant pas la charte des examens et en ne nous demandant pas notre avis, pour aboutir à un relâchement?
Mon ressenti est simplement qu'une fois de plus, on se sert de nous. Nous sommes considérés comme des pions d'un côté comme de l'autre.
Suite à l'intervention de Mme Grare-Didier de cet après-midi, une question me taraude :
le fait de ne pas communiquer les notes à l'administration ou aux étudiants n'est-il pas contraire à la charte des examens?
http://www.univ-rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1157701950902&LANGUE=0
Ensuite, n'est-il pas hypocrite de soutenir d'un côté qu'il est inadmissible que le ministère soutienne sa réforme du statut des enseignants-chercheurs, ce qui aura des répercussions sur la qualité de l'enseignement et donc sur nous, pauvres étudiants et d'un autre côté se servir de nous, en retenant nos notes, en ne respectant pas la charte des examens et en ne nous demandant pas notre avis, pour aboutir à un relâchement?
Mon ressenti est simplement qu'une fois de plus, on se sert de nous. Nous sommes considérés comme des pions d'un côté comme de l'autre.
balalahihou- Je connais les Zazimuts
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Re: Rétention des notes
JBeuh sera très bien t'expliqué et je serai tout à fait d'accord avec lui, la recherche c'est très dur, très peu de postes, et aucune rémunération méritante... bref scandaleux... C'est un domaine auquelle j'aurai aimé m'orienter mais hélas...
Oui on se sert de nous, on est considéré comme des pions et encore après... :s
Oui on se sert de nous, on est considéré comme des pions et encore après... :s
AngelNight- Chargé conseils
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Re: Rétention des notes
Il y a bien d'autres choses qui sont contraires à la charte des examens (au moins en psycho) et heureusement pour certains étudiants qu'elles ne sont pas respectées à la lettre. Par exemple :
- Être inscrit sur les listes pédagogiques (donc l'avoir vérifié) et ne pas rajouter son nom à la main en bas des listes d'émargement
- Ne pas rentrer dans la salle avec des effets personnels pouvant contenir cours et fiches
- Se présenter sur les lieux 1/4 d'heure avant l'examen et n'être en retard qu'en cas de force majeure pouvant être justifiés
Il y a aussi bien des reproches à faire du coté de l'organisation / de la surveillance (enfin chez nous, une nouvelle fois je ne généralise pas).
Pour ce qui est de la remarque sur la rétention des notes elle n'est pas fausse. Cependant quand les enseignants / chercheurs manifestent gentiment dans la rue ça ne sert absolument à rien et le ministère continue tranquillement sa réforme en ignorant les revendications de la base, des syndicats, des associations comme SLR ou SLU, des instances comme le Conseil National des Université et même parfois la CPU (présidents d'Universités).
Du coup je ne suis pas spécialement pour la rétention des notes (je pense que ça ne servira à rien une fois de plus) mais je comprends que des collègues aient envie de chercher un autre moyen de pression sur la ministre que les gentilles manifestations dans la rue. Si les cheminots, les routiers ou les agriculteurs sont si efficaces dans leurs revendications c'est justement parce qu'ils ont moyen de faire "chier" leurs usagers ce qui leur apporte rapidement toute l'attention du gouvernement.
Enfin au sujet de cette réforme elle concerne le statut des enseignants bien sur mais elle est aussi bien plus globale. Quand je vais me promener dans la rue c'est aussi pour que les droits d'inscription restent fixés nationalement, pour qu'un maximum de filières subsistent dans toutes les Universités, pour que les doctorants puissent trouver autre chose qu'un poste précaire avant l'âge de 40 ans, etc...
- Être inscrit sur les listes pédagogiques (donc l'avoir vérifié) et ne pas rajouter son nom à la main en bas des listes d'émargement
- Ne pas rentrer dans la salle avec des effets personnels pouvant contenir cours et fiches
- Se présenter sur les lieux 1/4 d'heure avant l'examen et n'être en retard qu'en cas de force majeure pouvant être justifiés
Il y a aussi bien des reproches à faire du coté de l'organisation / de la surveillance (enfin chez nous, une nouvelle fois je ne généralise pas).
Pour ce qui est de la remarque sur la rétention des notes elle n'est pas fausse. Cependant quand les enseignants / chercheurs manifestent gentiment dans la rue ça ne sert absolument à rien et le ministère continue tranquillement sa réforme en ignorant les revendications de la base, des syndicats, des associations comme SLR ou SLU, des instances comme le Conseil National des Université et même parfois la CPU (présidents d'Universités).
Du coup je ne suis pas spécialement pour la rétention des notes (je pense que ça ne servira à rien une fois de plus) mais je comprends que des collègues aient envie de chercher un autre moyen de pression sur la ministre que les gentilles manifestations dans la rue. Si les cheminots, les routiers ou les agriculteurs sont si efficaces dans leurs revendications c'est justement parce qu'ils ont moyen de faire "chier" leurs usagers ce qui leur apporte rapidement toute l'attention du gouvernement.
Enfin au sujet de cette réforme elle concerne le statut des enseignants bien sur mais elle est aussi bien plus globale. Quand je vais me promener dans la rue c'est aussi pour que les droits d'inscription restent fixés nationalement, pour qu'un maximum de filières subsistent dans toutes les Universités, pour que les doctorants puissent trouver autre chose qu'un poste précaire avant l'âge de 40 ans, etc...
vincent_roy- Enseignant à l'université
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Re: Rétention des notes
Personnellement, je comprends tout à fait la position des enseignants-chercheurs. Modification du décret de 84, Suppressions de postes à la pelle...
Néanmoins, comme je l'ai dis en Amphi, je ne peux applaudir les méthodes utilisées pour se faire entendre.
En effet, que les enseignants de Droit commencent par faire grêve avant de retenir les notes, ce qu'ils ne font jamais!!
De plus, ce qui est très inquiétant, c'est que Mme Grare-Didier n'a pas parlé de retention administrative des notes ce qui sous entendrait une centralisation des copies au rectorat et donc une publication des notes dans un délai qu'on peut erstimer a un mois, mais bel et bien d'une retention professorale ou les copies seraient dispersés dans les placards de chaque professeur et ce pour un laps de temps illimité!!
Bref vous l'aurez compris, dans la vie comme dans mon rôle d'élu, contre ce projet de réforme mais contre la retention des notes.
Néanmoins, comme je l'ai dis en Amphi, je ne peux applaudir les méthodes utilisées pour se faire entendre.
En effet, que les enseignants de Droit commencent par faire grêve avant de retenir les notes, ce qu'ils ne font jamais!!
De plus, ce qui est très inquiétant, c'est que Mme Grare-Didier n'a pas parlé de retention administrative des notes ce qui sous entendrait une centralisation des copies au rectorat et donc une publication des notes dans un délai qu'on peut erstimer a un mois, mais bel et bien d'une retention professorale ou les copies seraient dispersés dans les placards de chaque professeur et ce pour un laps de temps illimité!!
Bref vous l'aurez compris, dans la vie comme dans mon rôle d'élu, contre ce projet de réforme mais contre la retention des notes.
Re: Rétention des notes
Vincent, ce que tu dis est très sensé (je parle d'essayer d'avoir plus de poids en ennuyant les usagers) seulement le hic, c'est que les cheminots, les routiers, les agriculteurs quand ils ne font rien, ce n'est pas 1 million d'étudiant (grosso modo : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0524.pdf) mais c'est toute la france qui peut être bloquée (dont les étudiants)
Si l'Education Nationale fait grève, les parents gueulent car ils n'ont plus leur garderie et ça influe sur leur travail (on est souvent obligé de prendre une journée de congé dans ces cas là).
Si les cheminots font grève, les usagers gueulent car ils ne peuvent pas aller travailler (donc perte d'argent) mais surtout il y a blocage des transports de fret ce qui fait une plus grosse perte d'argent (pareil pour les routiers, la Poste etc...)
Si les agriculteurs font grèves, il risque d'y avoir un manque de produit, donc une inflation.
Maintenant si les profs de fac font grève, ça fait perdre quoi comme argent à la communauté ? Qui est-ce qui trinque en dehors des étudiants (qui sont ultra minoritaire d'après le lien mentionné plus haut)? De plus l'image de l'université n'est pas au beau fixe dans l'esprit du quidam, alors le gouvernement a la bénédiction des français (ben oui c'est bien connu, les étudiants sont des glandeurs et la fac ça sert à rien !)
Donc à part risquer de faire perdre de l'argent à quelques étudiants quelle pénalisation aura cette rétention au yeux du reste du monde ?
Là, le seul risque c'est d'avoir encore moins d'étudiants à la fac (dégoutés et pénalisés par les grèves), donc moins de poids pour l'avenir et encore plus de réduction de personnel/de moyens et des remaniements beaucoup plus aisés.
Ne serait-il pas plus pratique de faire un blocage sur la recherche industrielle ou sur ce qui peut vraiment rapporter à l'Etat ?
Si l'Education Nationale fait grève, les parents gueulent car ils n'ont plus leur garderie et ça influe sur leur travail (on est souvent obligé de prendre une journée de congé dans ces cas là).
Si les cheminots font grève, les usagers gueulent car ils ne peuvent pas aller travailler (donc perte d'argent) mais surtout il y a blocage des transports de fret ce qui fait une plus grosse perte d'argent (pareil pour les routiers, la Poste etc...)
Si les agriculteurs font grèves, il risque d'y avoir un manque de produit, donc une inflation.
Maintenant si les profs de fac font grève, ça fait perdre quoi comme argent à la communauté ? Qui est-ce qui trinque en dehors des étudiants (qui sont ultra minoritaire d'après le lien mentionné plus haut)? De plus l'image de l'université n'est pas au beau fixe dans l'esprit du quidam, alors le gouvernement a la bénédiction des français (ben oui c'est bien connu, les étudiants sont des glandeurs et la fac ça sert à rien !)
Donc à part risquer de faire perdre de l'argent à quelques étudiants quelle pénalisation aura cette rétention au yeux du reste du monde ?
Là, le seul risque c'est d'avoir encore moins d'étudiants à la fac (dégoutés et pénalisés par les grèves), donc moins de poids pour l'avenir et encore plus de réduction de personnel/de moyens et des remaniements beaucoup plus aisés.
Ne serait-il pas plus pratique de faire un blocage sur la recherche industrielle ou sur ce qui peut vraiment rapporter à l'Etat ?
Re: Rétention des notes
>Sillage : Si des enseignants veulent faire de la rétention de notes il me parait assez évident qu'ils les garderont dans leur placards plutôt que de les communiquer à une instance qui finira par les publier à leur place.
>Nico.sav : Faire chier des usagers pour atteindre un gouvernement est tout sauf quelque chose de censé en ce qui me concerne. Je préfèrerais largement une réforme conduite en concertation avec les acteurs de l'Université (cf. les état généraux de la recherche en 2004) mais visiblement ce n'est l'objectif de Pécresse.
Sinon je ne pense pas que les étudiants soient ultra-minoritaires. 1 million d'étudiants dans la rue au moment de la LRU aurait certainement fait reculer Pécresse (cf. Darcos / Lycéens). D'ailleurs des qu'une de ses réformes alarme un peu les étudiants Pécresse l'accompagne immédiatement par du saupoudrage de moyens (bourses, logement, tutorat...) pour faire passer la pilule.
>Nico.sav : Faire chier des usagers pour atteindre un gouvernement est tout sauf quelque chose de censé en ce qui me concerne. Je préfèrerais largement une réforme conduite en concertation avec les acteurs de l'Université (cf. les état généraux de la recherche en 2004) mais visiblement ce n'est l'objectif de Pécresse.
Sinon je ne pense pas que les étudiants soient ultra-minoritaires. 1 million d'étudiants dans la rue au moment de la LRU aurait certainement fait reculer Pécresse (cf. Darcos / Lycéens). D'ailleurs des qu'une de ses réformes alarme un peu les étudiants Pécresse l'accompagne immédiatement par du saupoudrage de moyens (bourses, logement, tutorat...) pour faire passer la pilule.
vincent_roy- Enseignant à l'université
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Re: Rétention des notes
Je vous rappelle que c'est totalement illégal comme procédure. M'étonnerait pas qu'il y ait des recours devant le tribunal administratif.
Re: Rétention des notes
Je crois que je ne me suis pas bien fait comprendre, je ne parle pas de "faire la grève pour atteindre un gouvernement", évidemment la grève est le dernière chose à faire, quand l'Etat et les acteurs de l'Université ne sont toujours pas d'accord après négociation (j'ai pas pensé à le préciser, pour moi c'était une évidence).
Ensuite 1 million d'étudiant, au niveau de la France, c'est 1,66% de la population française...retire à cela ceux qui n'en ont rien à faire et ceux qui sont pour ces réformes combien de personnes seraient dans la rue ?
Les "moyens de bourses" dont tu parles, c'est donner moins de sous à certains pour en donner un peu à d'autre ?
Ensuite 1 million d'étudiant, au niveau de la France, c'est 1,66% de la population française...retire à cela ceux qui n'en ont rien à faire et ceux qui sont pour ces réformes combien de personnes seraient dans la rue ?
Les "moyens de bourses" dont tu parles, c'est donner moins de sous à certains pour en donner un peu à d'autre ?
Re: Rétention des notes
Je me souviens en particulier de la revalorisation en septembre des bourses sur critères sociaux qui a fait l'objet de beaucoup de communication et qui s'est accompagnée sans aucun bruit de la suppression des bourses de M2 sur critères universitaires.
De même des efforts sur le logement étudiants ont également été accompagnés de coupes de crédits sur la rénovation du campus de Jussieu.
De même des efforts sur le logement étudiants ont également été accompagnés de coupes de crédits sur la rénovation du campus de Jussieu.
vincent_roy- Enseignant à l'université
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Re: Rétention des notes
nico.sav a écrit:Donc à part risquer de faire perdre de l'argent à quelques étudiants quelle pénalisation aura cette rétention au yeux du reste du monde ?
Quel argent cela fait-il perdre aux etudiants ? Merci de preciser.
Je pensais aux gens étudiants qui voudrait changer de fac (ou partir à l'étranger) et qui serait justement pénalisés par cette rétention des notes, si ils ne peuvent pas aller dans la formation de leurs rêves à cause de ce problème, ils doivent faire autre chose en attendant, donc une perte de temps dans un premier temps.
De plus, certains peuvent être étudiants boursiers donc si ils perdent un semestre à cause de cela, ils perdent un demi-droit de bourses qu'ils ne peuvent pas utiliser comme ils veulent (je sais c'est ultra capilotracté )
Re: Rétention des notes
Arrêtons les chimères !
Aucun étudiant boursier ne se verra supprimer son droit à la bourse parce que les notes n'ont pas été remontées à temps !
Une réorientation en cours d'année est toujours possible même sans avoir ses résultats. Idem pour les voyages à l'étranger : du moment que la convention est signée, l'étudiant peut partir.
En mentant aussi ouvertement, vous espérez surtout une chose : que le mouvement de contestation des enseignants chercheurs s'arrête ! Encore une fois, vous aidez le ministère dans ses projets de casse de l'Education !
Aucun étudiant boursier ne se verra supprimer son droit à la bourse parce que les notes n'ont pas été remontées à temps !
Une réorientation en cours d'année est toujours possible même sans avoir ses résultats. Idem pour les voyages à l'étranger : du moment que la convention est signée, l'étudiant peut partir.
En mentant aussi ouvertement, vous espérez surtout une chose : que le mouvement de contestation des enseignants chercheurs s'arrête ! Encore une fois, vous aidez le ministère dans ses projets de casse de l'Education !
Boris Chaumette- Dis-donc, tu viens plus aux soirées !
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Re: Rétention des notes
Tu as raison Boris, on est des vilains de droite et ce qu'on veut c'est détruire l'éducation des pauvres petits étudiants en leur disant de vilains mensonges, d'ailleurs avec Sillage on prépare un putch pour remplacer Monsieur Ozkül par une marionnette factice qui possède un rayon hypnotique qui a pour but d'hypnotiser tout le monde pour que les gens ne viennent plus à la fac !
Mais grâce à toi, le plan est foutu et les étudiants pourront vivre en paix, bravo à toi.
(désolé mais quand on interprète comme une courgette les propos des gens ça donne cet effet là, bon maintenant c'est promis, je regarde plus les topics concernant la fac, tiens d'ailleurs je vais déverser mes flux machiavéliques sur le journal !! mouahahahahaha!! Je sais les modo, pas la peine de me MPiser)
Mais grâce à toi, le plan est foutu et les étudiants pourront vivre en paix, bravo à toi.
(désolé mais quand on interprète comme une courgette les propos des gens ça donne cet effet là, bon maintenant c'est promis, je regarde plus les topics concernant la fac, tiens d'ailleurs je vais déverser mes flux machiavéliques sur le journal !! mouahahahahaha!! Je sais les modo, pas la peine de me MPiser)
Re: Rétention des notes
Je suis peut-être bête mais est-ce que quelqu'un peut m'expliquer concrètement quelles seront, d'une part, les modifications concernant les enseignants-chercheurs, et d'autre part quelles sont les répercussions sur les étudiants?
Parce que le principal argument de Mme Grare-Didier pour justifier la rétention des notes était que cette réforme allait avoir des répercussions sur nous, et qu'ils optaient donc pour cette solution pour nous défendre (ce n'est évidemment pas du mot pour mot).
Vous dites que tout ce qui intéresse les étudiants est d'avoir leurs notes en temps et en heure.
Outre le fait de savoir si l'on a validé un semestre, ce qui peut sembler dérisoire pour certain, mais qui peut être capital pour des étudiants rongés par le stress entre autre, il y a surtout le fait d'être considérés comme des marionnettes : on nous dit "on est de votre côté, on veut vous protéger", et en même temps, on sert de chantage. Pas très équilibrée cette affaire.
A la limite, qu'on nous utilise comme ultime recours pour être entendu, je veux bien, mais dans ce cas arrêtons l'hypocrisie.
Parce que le principal argument de Mme Grare-Didier pour justifier la rétention des notes était que cette réforme allait avoir des répercussions sur nous, et qu'ils optaient donc pour cette solution pour nous défendre (ce n'est évidemment pas du mot pour mot).
Vous dites que tout ce qui intéresse les étudiants est d'avoir leurs notes en temps et en heure.
Outre le fait de savoir si l'on a validé un semestre, ce qui peut sembler dérisoire pour certain, mais qui peut être capital pour des étudiants rongés par le stress entre autre, il y a surtout le fait d'être considérés comme des marionnettes : on nous dit "on est de votre côté, on veut vous protéger", et en même temps, on sert de chantage. Pas très équilibrée cette affaire.
A la limite, qu'on nous utilise comme ultime recours pour être entendu, je veux bien, mais dans ce cas arrêtons l'hypocrisie.
balalahihou- Je connais les Zazimuts
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Re: Rétention des notes
Merci pour ta démarche, je lirai tout ca et te répondrais dès que j'ai un peu de temps à moi...
Re: Rétention des notes
JBeuh a écrit:Pour les notes, je n'y reviens pas : les étudiants rongés par le stress est l'exacte démonstration de cette focalisation. Le plus important est le développement de son esprit et de sa culture. Ce n'est pas une note qui va te permettre de te développer dans ton travail. C'est davantage ta capacité d'appréhender un problème le plus entièrement possible. "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine" dictait Montaigne...
Ma note ne me permettra pas de me développer, quoi que c'est bien connu, meilleures sont nos notes, plus grande est notre confiance en nous, mais c'est elle qui me permettra de valider mes enseignements de manière à obtenir des diplômes qui eux-mêmes déboucheront sur un emploi.
Entre "je suis cultivé et au chômage" et "j'ai bien appris mes cours pour avoir un master en droit et j'ai un boulot", le choix est vite fait.
balalahihou- Je connais les Zazimuts
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Re: Rétention des notes
De toute façon le problème de la rétention ne va bientôt plus se poser puisque les profs parlent de se mettre en grève illimitée...
Boris Chaumette- Dis-donc, tu viens plus aux soirées !
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Re: Rétention des notes
Je crois que c'est le point fondamental du côté étudiant ! Il ne s'agit pas d'être contre les revendications des enseignants chercheurs bien au contraire ! Il s'agit de faire comprendre que ce n'est pas en pratiquant la rétention des notes que le message passera mieux. Pire, c'est faire le jeu des tensions internes entre étudiants et enseignants et donc diviser plutôt que de rassembler. C'est dommage ! Les étudiants ne doivent pas être la victime du mouvement ! Ils le sont déjà assez avec les problèmes actuels. Il existe d'autres moyens pour se faire entendre ! C'est en tout cas notre point de vue à la FEDER.La FAGE comprend et partage les inquiétudes de la communauté universitaire concernant à la fois certaines réformes actuellement menées, mais également les méthodes - pas de mise en place de réelles négociations - qu’a choisi le Gouvernement pour les mener.
Toutefois, de plus en plus d’universités* font face aujourd’hui à une rétention des résultats d’examen des étudiants. La FAGE - seule organisation étudiante à dénoncer cette pratique - juge cette situation inacceptable car cela revient à prendre en otage les étudiants.
Re: Rétention des notes
Merci pour les articles de presse, ça donnera un aperçu du problème à ceux qui veulent le comprendre. Si vous cherchez des avis un peu plus tranchés sur la question vous pouvez consulter le site de Sauvons la Recherche pour un camp et celui du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche pour l'autre camp...
vincent_roy- Enseignant à l'université
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Re: Rétention des notes
Infos : 47 facs qui ont voté la rétention des notes, des maquettes et qui parlent de grève illimitée.
Tout à fait, puis dans la majorité des filières, elles sont affichées mais pas entrées dans l'ordinateur, d'une. D'autre part, certaines filières les ont rentrées. Preuve : j'ai les miennes mais pas de feuille informatisée.
C'est vrai qu'un prof de droit qui fait grève, c'est quand même exceptionnel, Bordeaux, presque une utopie...
Là, on est tous concernés par ce qu'il se passe, alors restons solidaires de ceux qui ne s'inquiètent pas seulement de leur poste d'enseignant-chercheur. Ils sont là aussi pour nous. (ah oui, sans étudiant, ils que chercheurs.... ^^). A chaque grève, j'ai toujours vu des profs solidaires des élèves - souvent en grand nombre. A nous de les soutenir d'une part, et d'une autre part à se bouger pour notre propre avenir.
Sur ce point, ta note, tu l'auras de toute façon. La rétention, c'est juste qu'au lieu de la voir sur un panneau d'affichage fin janvier, tu la verras courant février ou mars... Et si c'est une sale note, crois-moi, c'est mieux pour toi de l'avoir plus tard si tu as besoin de cela pour reprendre confiance en toi.
Tout à fait, puis dans la majorité des filières, elles sont affichées mais pas entrées dans l'ordinateur, d'une. D'autre part, certaines filières les ont rentrées. Preuve : j'ai les miennes mais pas de feuille informatisée.
Soit vous soutenez vos enseignants (un prof de Droit qui fait greve, c'est de l'ordre de l'exceptionnel... mais que Bordeaux IV vote la greve, c'est du jamais vu ! Meme sous mai 68, ca n'a jamais ete a ce point ! Reste plus qu'Assas face une revolution...), parce que la plupart vous soutiennent dans vos mouvements, lorsqu'il y en a. Un peu de solidarite, ca ne ferait pas de mal. Surtout que des personnes dans ma situation (c'est-a-dire entre les deux, a la fois etudiant et relevant du corps enseignant), la position est claire : c'est soit du gagnant-gagnant soit du perdant-perdant. Mais ici, on est tous dans la meme galere.
En esperant que tu relayeras bien ce message, pour pas que vous vous en rendiez compte trop tard.
C'est vrai qu'un prof de droit qui fait grève, c'est quand même exceptionnel, Bordeaux, presque une utopie...
Là, on est tous concernés par ce qu'il se passe, alors restons solidaires de ceux qui ne s'inquiètent pas seulement de leur poste d'enseignant-chercheur. Ils sont là aussi pour nous. (ah oui, sans étudiant, ils que chercheurs.... ^^). A chaque grève, j'ai toujours vu des profs solidaires des élèves - souvent en grand nombre. A nous de les soutenir d'une part, et d'une autre part à se bouger pour notre propre avenir.
Re: Rétention des notes
C'est étonnant parce que d'après Mme Grare Didier, on ne les aura pas avant mars voire juin si rien ne bouge..Sur ce point, ta note, tu l'auras de toute facon. La retention, c'est juste qu'au lieu de la voir sur un panneau d'affichage fin janvier, tu la verras courant fevrier ou mars...
Et d'après une prof de L2 AES, ils envisagent d'envoyer les copies au ministère concerné...... Comme quoi les aberrations ne sortent pas que de la bouche de ceux qu'on accuse.
Tu as complètement raison.Et si c'est une sale note, crois-moi, c'est mieux pour toi de l'avoir plus tard si tu as besoin de cela pour reprendre confiance en toi.
Ayant déjà travaillé, je peux affirmer que la lecture du CV précède l'entretien d'embauche. Que, par conséquent, un CV vide, c'est-à-dire sans diplôme (donc sans obtention de "bonnes" notes), c'est aucun entretien d'embauche et donc aucun moyen de montrer à l'employeur combien tu es cultivé et intelligent.Par ailleurs, ce n'est pas tant sur tes notes que tu es recrute que sur tes experiences (stages not.) et ta presentation lors de l'entretien d'embauche (ce qui depend de ton developpement personnel).
Je ne veux pas entrer dans le débat non plus, mais mes mains contrôlent tout...Je ne veux pas entrer dans ce debat ici, mais la faculte, ce n'est plus l'ecole ou tu dois rapporter une bonne note a tes parents...
J'entends souvent cette remarque de la part des professeurs du supérieur, qui tentent de prendre une hauteur par rapport au secondaire comme pour montrer une supériorité ou je ne sais quoi. D'abord il faut garder en tête que le supérieur n'est rien d'autre que la continuité de notre enseignement primaire et secondaire. Ensuite, paradoxalement à leurs discours, ce sont ces mêmes professeurs qui emploient des méthodes identiques à leurs homologues du secondaire : le cours est dicté, il se suffit (j'entends par là qu'il n'y a pas besoin de faire des recherches pour avoir une note plus que correcte, il suffit de recracher son cours). Quant aux examens, ils sont de plus en plus sous forme de QCM ou de questions de cours dans lesquels, pour réussir, oh miracle, il suffit de réciter. A part ça, tout oppose les enseignants du supérieur et les autres.
Je pense que le terme "prise en otage" est à prendre au second degré.Alors le terme de "prise en otage" me donne envie de vomir. Parce que la, ce n'est pas du tout le cas. Une prise d'otage des etudiants, ce serait de vous enfermer tous dans les amphis, menaces par des armes, et en reclamant des revendications sans quoi vous seriez froidement tues. Le concept meme d'otage implique que la vie de la personne est en jeu et que si les revendications ne sont pas satisfaites, il y aura mise a mort.
On reproche la pression exercée en faisant pression sur d'autres.La retention de notes etait la maniere la moins handicapante pour les etudiants de faire pression sur le gouvernement
C'est l'art de faire subir ce qu'on condamne, ce qui décrédibilise un peu plus le tout.
Le problème que tu ne saisies pas, ce n'est pas le fait même de la rétention des notes parce que comme tu le dis si bien, ça n'est handicapant que pour une extrême minorité d'étudiants, mais plutôt qu'on nous sort ça d'un coup, sans même nous consulter ; qu'on vient nous affirmer que c'est dans notre intérêt en n'expliquant que les enjeux concernant les enseignants eux-mêmes ; qu'on se sert de nous et qu'on devrait être content.Un peu de solidarite, ca ne ferait pas de mal
De plus, au sein même des décideurs, les propos se contredisent.
Sur 4 enseignants entendus, 50% est contre cette méthode.
Sur 4 enseignants entendus, 0% a su expliquer les enjeux concrets de la réforme sur les étudiants.
Qui dit solidarité dit collaboration. Or il est évident que la décision a été prise à notre insu, que nous faisons les frais d'une initiative qu'on ne prend même pas la peine de légitimer (après tout, nous ne sommes que des étudiants, pourquoi demanderiez-vous notre avis??). Aujourd'hui il est évident que la collaboration, comme les "intérêts des étudiants" sont des doux mots susurrés à notre oreille pour qu'on suive en l'ouvrant le moins. Nous sommes les bras vous êtes la tête.
balalahihou- Je connais les Zazimuts
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Re: Rétention des notes
JBeuh a écrit:Il s'avere que dans 7 jours, il n'y aura plus retention mais greve. Cette derniere est illimite et reconductible -> oui, ca peut durer jusqu'a juin. Lorsque la retention a ete decide, l'idee etait que ca ne durerait pas.
C'est exactement cela.
La grève est d'actualité, mais cela va dépendre des UFR pour le moment.
En LSH, on est au vaguement au courant de ce qu'il se fait. Comme je suis au courant le jour même des décisions, je suis à part et je tente d'écouter ce qu'il se dit, mais pas mal d'étudiants ou l'ignorent, ou s'en foutent et les deux sont largement probables. C'est la grève qui sera plus difficile a faire passer sans que les profs en parlent.
Des étudiants sont intervenus auprès des professeurs pour leur signaler la TRES GRANDE utilité de l'information, plutôt que nous laisser la surprise. Ils en ont pris note. A voir...
Dans le reste de la fac, je ne sais pas ce qu'il en est par contre.
Re: Rétention des notes
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Valérie Pécresse face à une large fronde universitaire
Les enseignants-chercheurs sont en grève aujourd’hui pour protester contre la réforme de leur statut. Il menace de lancer une grève «illimitée» le 2 février.
SYLVESTRE HUET
L’heure de vérité approche pour Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Elle fait face à une véritable fronde qui s’est levée dans les milieux universitaires les plus variés contre sa volonté de réformer le statut des enseignants-chercheurs. Assemblées générales, réunion d’une coordination nationale, votes de motions dans les conseils d’universités et d’UFR (unités de formations et de recherches), appels à une grève - dès demain pour certains (Snesup-FSU, départements de droit), à partir du 2 février pour d’autres (coordination nationale), organisation de journées banalisées par les présidences d’université… tous les signes d’une mobilisation exceptionnelle sont là.
«Blocage». L’origine de cette mobilisation se retrouve dans ses trois revendications principales, ainsi résumée par Jean Fabbri, le secrétaire général du Snesup, principal syndicat : «Le retrait du projet de décret réformant le statut des enseignants-chercheurs, la suspension de la "mastérisation" de la formation des enseignants du primaire et du secondaire, l’annulation des suppressions de postes prévus par le budget 2009.»
Cette mobilisation a nettement dépassé les limites de la contestation rampante des réformes gouvernementales, entretenue depuis plusieurs mois. Elle traverse les clivages politiques habituels des quelque 60 000 maîtres de conférence et professeurs des universités. Elle s’est construite à travers de longues discussions, a donné lieu à la création du mouvement Sauvons l’université (SLU). Son président, Jean-Louis Fournel (Paris-VIII), en est persuadé : «La situation s’est retournée depuis l’automne dernier. A l’époque, lorsque SLU a lancé l’idée d’un blocage du processus de mastérisation de la formation des enseignants, peu y croyaient. Aujourd’hui des dizaines d’UFR, la moitié des départements de mathématiques et des universités entières (Toulouse-II, Grenoble-III, Bordeaux-IV) ont voté cette action. Elle consiste tout de même à refuser d’appliquer une décision gouvernementale !»
«Goutte d’eau».Parmi ces universités, on relève Paris-XII Créteil. Un signe, puisque sa présidente, Simone Bonnafous, a été élue sur une liste pro-LRU (loi libertés et responsabilités des universités). Et qu’elle expliquait il y a peu que la mastérisation était «une chance pour l’université». Sur ce point, elle n’a pas été suivie par sa propre majorité.
Si la confrontation entre la communauté universitaire et le gouvernement menace d’être dure - un mouvement de grève illimité -, c’est que le décret sur le statut des enseignants-chercheurs «est la goutte d’eau qui fait déborder le vase», explique Fournel, rempli par la loi LRU et la tension sur les moyens (crédits et postes). En reportant vers les présidents d’universités les décisions les plus importantes pour leur carrière (promotions, accession au grade de professeur) et leur vie professionnelle (modulation de leurs services d’enseignement), Valérie Pécresse a lancé un défi aux universitaires. Manifestement, ceux-ci ont décidé de le relever. Dans ce contexte, la position du Sgen-CFDT, qui réclame «une négociation» avec Pecresse, détonne par sa réticence à appeler à l’action.
Durant toute la semaine, SLU et les syndicalistes vont s’employer à faire monter la pression. L’une des questions clefs sera la réaction des étudiants. Vont-ils appuyer de leur masse le mouvement de leurs enseignants ? Ou au contraire leur reprocher de les sacrifier ?
Source : Liberation
http://www.liberation.fr/societe/0101314646-valerie-pecresse-face-a-une-large-fronde-universitaire
vincent_roy- Enseignant à l'université
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Re: Rétention des notes
Soutenir les profs et leurs revendications ou "leur reprocher de [nous] sacrifer" ? Voici les 2 aspects de la mobilisation en cours. Cependant, les revendications des profs sont aussi les nôtres :
- un prof employé de manière précaire sera moins disponible pour ses étudiants. La réforme du statut des enseignants-chercheurs va également remettre en cause une conception essentielle de notre modèle universitaire : l'adossement de notre formation à la recherche. Les profs qui sont de "bons chercheurs" (selon les critères du Ministère) seront dispensés d'enseigner. Ainsi, la formation des étudiants risquent d'être au rabais car les connaissances qui lui seront enseignées seront peut-être déjà dépassées.
- La réforme de la formation des profs est avant tout le combat des étudiants : perte de financement pendant la formation (avant l'étudiant était considéré comme fonctionnaire stagiaire donc avait environ 1500 euros par mois pendant 1 an), perte de la qualité de l'enseignement avec réduction des stages qui préparent au futur métier (les nouveaux enseignants risquent d'être mal formés et de se retrouver directement devant leur classe sans avoir été suffisamment préparés). Les contenus de la formation d'enseignant ne seront plus nationaux d'où des disparités en fonction des régions.
- Les suppressions de postes sont bien sûr inacceptable d'un point de vue étudiant : marre des secrétariats fermés trop tard ? Alors comment justifier la suppression de 8 postes à l'Université de Rouen ? Par ailleurs, ces suppressions condamnent notre avenir en fermant des débouchés pour de nombreux étudiants qui rêvent aujourd'hui d'un emploi stable.
Alors ne nous laissons pas intoxiquer par le discours alarmiste sur la rétention des notes, qui fait le jeu du gouvernement. Le combat des profs est aussi le notre : REJOIGNONS NOUS DANS LA RUE LE 29 JANVIER pour que l'Education devienne une PRIORITE !
ROUEN : manifestation à 10h Cours Clemenceau
EVREUX : manifestation à 14h au Bel Ebat
- un prof employé de manière précaire sera moins disponible pour ses étudiants. La réforme du statut des enseignants-chercheurs va également remettre en cause une conception essentielle de notre modèle universitaire : l'adossement de notre formation à la recherche. Les profs qui sont de "bons chercheurs" (selon les critères du Ministère) seront dispensés d'enseigner. Ainsi, la formation des étudiants risquent d'être au rabais car les connaissances qui lui seront enseignées seront peut-être déjà dépassées.
- La réforme de la formation des profs est avant tout le combat des étudiants : perte de financement pendant la formation (avant l'étudiant était considéré comme fonctionnaire stagiaire donc avait environ 1500 euros par mois pendant 1 an), perte de la qualité de l'enseignement avec réduction des stages qui préparent au futur métier (les nouveaux enseignants risquent d'être mal formés et de se retrouver directement devant leur classe sans avoir été suffisamment préparés). Les contenus de la formation d'enseignant ne seront plus nationaux d'où des disparités en fonction des régions.
- Les suppressions de postes sont bien sûr inacceptable d'un point de vue étudiant : marre des secrétariats fermés trop tard ? Alors comment justifier la suppression de 8 postes à l'Université de Rouen ? Par ailleurs, ces suppressions condamnent notre avenir en fermant des débouchés pour de nombreux étudiants qui rêvent aujourd'hui d'un emploi stable.
Alors ne nous laissons pas intoxiquer par le discours alarmiste sur la rétention des notes, qui fait le jeu du gouvernement. Le combat des profs est aussi le notre : REJOIGNONS NOUS DANS LA RUE LE 29 JANVIER pour que l'Education devienne une PRIORITE !
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Re: Rétention des notes
Balalaihou il y a des enjeux concrets pour les étudiants. En ce moment les enseignants te font l'impression d'une grève égoïste car ils manifestent plus particulièrement pour la défense de leur statut (c'est vrai que certains se réveillent surtout pour ça...) mais depuis presque 2 ans beaucoup d'enseignants ont manifesté sans arrière pensée contre la LRU en général et tout ce qui en découlait pour l'Université et les étudiants.
vincent_roy- Enseignant à l'université
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