Distributeurs de préservatifs sur les lieux d'enseignement de Rouen

par **Maïky** Mer 13 Jan 2010 - 15:10

Suite au constat d'un net recul de l'utilisation du préservatif en France, une convention a été signée entre le Ministère de l'Enseignement Supérieur, la Conférence des Présidents d'Université et la société POLIDIS., pour l'installation de distributeurs de préservatifs à 20 centimes d'euro dans les universités et résidences étudiantes, en vue de les rendre plus accessibles à l'achat des étudiants.

Cette demande a donc été transmise, ce jour, à l'ensemble des doyens des UFR de l'Université de Rouen, à la Maison de l'Université et au directeur de l'INSA de Rouen.

Les distributeurs spécifiques seront livrés aux pôles d'enseignement et aux CROUS par la société Polidis. Leur fabrication sera financée par l'association "Croix Verte et ruban rouge".
Les universités et le CROUS seront responsables de l'installation des distributeurs, de leur entretien et de leur approvisionnement. Les préservatifs seront fournis sur demande par la société Polidis. Une réflexion sera menée pour l'accès des étudiants à des préservatifs féminins à tarif également réduit. Plusieurs distributeurs pourront être installés dans une université donnée en fonction de la taille de l'établissement.

Les conventions avec les CROUS et les universités seront signées au plus tard au 31 mars 2010.

rose

Source, un document officiel du 23 novembre 2009 signé de Valérie Pécresse.

par Morgan Freeman Mer 13 Jan 2010 - 17:18

Très bonne nouvelle. Vu le prix certaine fois...

On peut déjà sans procurer gratuitement à la maison de l'université, à la médecine...

par EugèneKrampon Jeu 14 Jan 2010 - 20:17

Le préservatif...... Ou comment venir gacher nos derniers plaisirs. Utile, mais bon, c'est comme manger dans un resto 4 étoiles avec un protège langue. Aucun interet.

par **Maïky** Jeu 14 Jan 2010 - 20:21

EugèneKrampon a écrit:c'est comme manger dans un resto 4 étoiles avec un protège langue. Aucun interet.

Et sinon, sans rire ? Les mst c'est quoi ?

par EugèneKrampon Jeu 14 Jan 2010 - 20:26

j'avoue que c'est un danger potentiel, surtout de faire chopper à sa partenaire un de ces parasites qui possède une paire de poumons surdéveloppés et nous réveille à 4h d mat'....

Mais dans la vie il y a des choix. Celà dit, j'avoue que la mesure prise n'a rien de négatif, au contraire. Mais j'en connait qui pour se payer leurs capotes vont devoir couper dans leur budget pates.

Mais bon, quelle époque. On ne peu meme plus [strike]baiser[/strike] faire l'amour sans avoir à se proteger avant. C'est y pas triste?

par High_Voltage Jeu 14 Jan 2010 - 20:51

On t'oblige pas à en porter hein ^^

Le plus important est de le rendre accessible à ceux qui veulent se protéger.

par EoMiNe Jeu 14 Jan 2010 - 22:24

par **Maïky** Jeu 8 Avr 2010 - 10:13

Bon ça avance ce sujet ? Smile

par **loic** Lun 7 Fév 2011 - 0:18

Suite à une campagne menée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avec la Conférence des Présidents d’Université et la Société Polidis en mars 2010, les étudiants pouvaient enfin espérer l’instauration de distributeurs de préservatifs à vingt centimes dans les couloirs des facultés. Un an après l’annonce du dispositif dans les médias (et dans le Tapis Volant n°14), point sur cette nouveauté bien trop discrète…

C’est une opération qui fait durer le plaisir. La signature des conventions pour installer des distributeurs de préservatifs dans les UFR, à la Maison de l’Université et à l’INSA était prévue au plus tard pour le 30 mars 2010 avant que la société Polidis n’installe des distributeurs de préservatifs masculins et féminins à 20 centimes dans nos couloirs.
Aujourd’hui, ces distributeurs peinent à montrer le bout de leur nez et il est toujours nécessaire de solliciter la médecine préventive, les supermarchés, les distributeurs de quartier (parfois détériorés) ou encore les services étudiants en ville.

Un besoin des étudiants ?
Lors d’une émission radio présentée par la rédaction récemment, un auditeur a fait part de son souhait de ne pas favoriser l’installation de distributeurs dans les facultés, au motif que si les jeunes n’osent pas acheter de préservatifs, ils auront encore moins le courage de le faire devant leurs camarades. De façon étonnante, il semble donc que le regard des autres joue toujours sur cette question cruciale de la prévention, aussi pour rassurer les plus timides (et éviter des conduites à risques) mais aussi respecter ce souhait de discrétion, des lieux à la fois stratégiques et moyennement fréquentés seront à privilégier.
Est-ce pour autant une excuse pour ne pas appliquer cette campagne aux effets bénéfiques sur la santé et la prévention santé des 18-25 ans ? Favoriser l’accès aux outils, à moindre coût, autant que possible tout en permettant aux étudiants de vivre leur vie à font est une des nombreuses choses qu’il est préférable d’encourager pour retrouver une lutte contre les MST pleine de rigueur et de communication.