Levy, Musso, Gavalda & Co, t'aimes ou t'aimes pas ?

Depuis quelques prises de tête sur le forum avec certains à ce sujet, je me suis dis que cela pourrait être intéressant de créer ce topic afin de comprendre les fans de Levy, Musso, Gavalda, Pancol et autres auteurs grand public qui font la fortune des éditeurs.

Qu'est-ce qui vous plaît ? Que vous apporte cette littérature ? Lisez-vous autre chose ? Comment vivez-vous les critiques négatives de la part de certains lecteurs ?

Évidemment, il faut des arguments et pas juste du "J'adore, je kiffe, c'est trop beau, les sentiments, blabla" ou encore "Nan j'aime pas c'est nul !"
Un débat constructif quoi, dans le calme et le respect de chacun




Personnellement, comme beaucoup j'ai tenté de lire ces auteurs. Ce serait hypocrite de dire que je n'ai pas aimé Anna Gavalda. Or j'ai détesté les autres.
J'ai toujours eu le désagréable sentiment qu'on appliquait une recette pour faire naitre tel ou tel sentiment chez le lecteur, avec facilité en usant de jolies phrases, de vérités générales, de formules qui raisonnent forcément en chacun, limite psychologie de comptoir, etc... pour satisfaire un public frustré de ne pas vivre certaines situations.
C'est pour ça que je dis que c'est de la littérature "facile", il n'y a, selon moi, pas de prise de risques. On raconte une histoire, c'est tout. Pas d'engagement de la part de l'auteur. Ces livres ont forcément un début, une complication, un déroulement avec plus ou moins d'action/amour/ésotérisme et une fin, positive ou négative. Prévisible et pas prise de tête. 300 pages et c'est fini, on passe au suivant.

T'as oublié Werber

Et Sire Cedric ! ^^

svaad a écrit:T'as oublié Werber

Je préférais restreindre à la littérature de sentiments
Mais oui, Werber peut en faire parti


Sire Cedric ?

http://www.sire-cedric.com/

Et Lapeyre, Fargues, Beigbeder, et toute la bande...

Ce qui m'insupporte, c'est qu'on appelle ça de la "littérature". Balzac aussi a écrit des bouses sentimentales et simples, mais lui-même ne voyait pas ça comme de la littérature. C'est la posture "d'écrivain" que prennent ces imposteurs qui me gêne... A tel point que pour beaucoup de gens maintenant, la notion de littérateur est floue, confuse.

Ce ne sont pas des artistes, ils font de la vente, du marketing, ils amusent probablement, ils divertissent. Mais ils ne font pas de l'art. Or, la littérature étant un art...

Je m'avoue une certaine frustration à voir qu'on parle plus de ces scribouillards que de vrais auteurs, avec des prises de risque, de l'originalité, du style...

(Et sinon, je trouve quand même quelque chose d'intéressant chez Gavalda, pas au point de la lire encore, mais je ne la dénigre pas comme les autres.)