Depression quand tu nous tiens..
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Vieux topic ça. Et oui le travail sur soit il n'y a que ça de vrai...mais bon pour ça il faut être soit soutenu par des potes ou la famille ou alors avoir une bonne estime de soit.
Les antidépresseurs and co...je sais pas ça drogue l'esprit mais bon...quand il n'y a pas d'autre choix.
Les antidépresseurs and co...je sais pas ça drogue l'esprit mais bon...quand il n'y a pas d'autre choix.
Dreda- La BU me connait bien
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Les calins, c'est le meilleur anti-dépresseur que je connaisse!
Svaad- Choupinou
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Re: Depression quand tu nous tiens..
C'est un sujet tellement complexe...
Je pense qu'il y a, globalisons, deux formes de dépression. Une plus interne, une plus externe. Quand l'une se règle avec un travail sur soi, avec une aide extérieure pourquoi pas (psy), l'autre se règle avec un traitement médical, de manière thérapeutique et médicamenteuse. Le tout avec de la volonté.
Les antidépresseurs, malgré leurs inconvénients, peuvent être de rigueur pour certains, comme ils peuvent être ravageurs pour d'autres. Il faut aussi accepter de remettre une partie de sa guérison dans des cachets, et c'est quelque chose qui peut être difficile pour l'ego de certains, et c'est normal quelque part. Ca doit être voulu avant tout.
Quelqu'un qui irait mal par un regard trop négatif sur le monde, axé sur ce qu'il interprète comme son intellect et sa sensibilité, ne ferait que taire son besoin et ses facultés quant à sa réflexion et son expression. Nul doute qu'on aurait prescrit des antidépresseurs à Baudelaire (je ramène ma vieille science littéraire, parce que je ne vois pas, là, qui citer d'autre...). Et pourtant, était-il réellement malade ? C'est ça que j'appelle une dépression plus interne, due à des facteurs liés à l'intériorité.
La limite de l'aspect maladif de la dépression, c'est qu'à présent, quand quelqu'un se plaint d'être déprimé, de n'aller pas bien, de voir beaucoup en noir et de se sentir seul, exilé, voire rejeté, on voudrait de suite lui prescrire des médicaments, alors que le problème pourrait tout simplement venir de sa perception des choses.
J'ai eu l'occasion de me pencher avec un enseignant en psychologie sur le cas des surdoués, nombreux à être traités pour une dépression alors qu'ils vivent tout simplement très mal le décalage qu'ils ont vis à vis de leur perception du monde face aux autres, alors qu'ils gagneraient à être suivis pour s'accepter, non pour taire leur spécificité.
M'enfin, il faut quand même faire attention avec le terme dépressif, qu'on s'applique aujourd'hui un peu facilement alors que le terme déprimé conviendrait bien mieux.
Toujours est-il que c'est à mon sens un énorme progrès que le traitement de ces maladies là.
Je pense qu'il y a, globalisons, deux formes de dépression. Une plus interne, une plus externe. Quand l'une se règle avec un travail sur soi, avec une aide extérieure pourquoi pas (psy), l'autre se règle avec un traitement médical, de manière thérapeutique et médicamenteuse. Le tout avec de la volonté.
Les antidépresseurs, malgré leurs inconvénients, peuvent être de rigueur pour certains, comme ils peuvent être ravageurs pour d'autres. Il faut aussi accepter de remettre une partie de sa guérison dans des cachets, et c'est quelque chose qui peut être difficile pour l'ego de certains, et c'est normal quelque part. Ca doit être voulu avant tout.
Quelqu'un qui irait mal par un regard trop négatif sur le monde, axé sur ce qu'il interprète comme son intellect et sa sensibilité, ne ferait que taire son besoin et ses facultés quant à sa réflexion et son expression. Nul doute qu'on aurait prescrit des antidépresseurs à Baudelaire (je ramène ma vieille science littéraire, parce que je ne vois pas, là, qui citer d'autre...). Et pourtant, était-il réellement malade ? C'est ça que j'appelle une dépression plus interne, due à des facteurs liés à l'intériorité.
La limite de l'aspect maladif de la dépression, c'est qu'à présent, quand quelqu'un se plaint d'être déprimé, de n'aller pas bien, de voir beaucoup en noir et de se sentir seul, exilé, voire rejeté, on voudrait de suite lui prescrire des médicaments, alors que le problème pourrait tout simplement venir de sa perception des choses.
J'ai eu l'occasion de me pencher avec un enseignant en psychologie sur le cas des surdoués, nombreux à être traités pour une dépression alors qu'ils vivent tout simplement très mal le décalage qu'ils ont vis à vis de leur perception du monde face aux autres, alors qu'ils gagneraient à être suivis pour s'accepter, non pour taire leur spécificité.
M'enfin, il faut quand même faire attention avec le terme dépressif, qu'on s'applique aujourd'hui un peu facilement alors que le terme déprimé conviendrait bien mieux.
Toujours est-il que c'est à mon sens un énorme progrès que le traitement de ces maladies là.
Richard- Habitué de Fac-here
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Re: Depression quand tu nous tiens..
J'ai eu l'occasion de me pencher avec un enseignant en psychologie sur le cas des surdoués, nombreux à être traités pour une dépression alors qu'ils vivent tout simplement très mal le décalage qu'ils ont vis à vis de leur perception du monde face aux autres, alors qu'ils gagneraient à être suivis pour s'accepter, non pour taire leur spécificité.
Ca m'intéresse ça....
Ensuite, on parle des deux, mais les cachets sont plus pour les dépressifs que les déprimés.
On déprime parce qu'il fait moche ou parce que Untel a fait une crasse.
On coule quand tout coule.
Les médicaments sont utiles surtout si on se fait traiter par la parole, seuls, ils ne sont qu'une camisole infinie...
Re: Depression quand tu nous tiens..
Ca m'intéresse ça....
Il y a un tas de bouquins ou d'articles là-dessus sur le web, jamais lu mais ça peut être intéressant. Ce sujet l'est beaucoup toujours est-il !
Les médicaments sont utiles surtout si on se fait traiter par la parole, seuls, ils ne sont qu'une camisole infinie...
On ne peut plus d'accord avec toi. L'action des médicaments ne se suffit pas à elle-même, tant elle est superficielle et n'acte que sur le terme, non la profondeur.
Richard- Habitué de Fac-here
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Disons qu'il y a beaucoup d'études, c'est vrai, mais je ne suis pas sûre de parvenir à séparer le bon grain de l'ivraie, je demandais au cas où tu pensais à un article en particulier.
Les surdoués, d'après ce que j'ai pu en voir, sont en décalage, mais leur adaptation aux autres en fait parfois des "parias" : soit ils sont blasés, ils savent beaucoup et devinent beaucoup, ou ne comprennent pas des choses simples (décalage - accusation de débilité par l'entourage, corps professoral, professionnel...), soit ils essaient d'imiter ce que font les gens normaux et là, c'est un drame aussi, puisqu'avec un effet miroir, les gens les rejettent instinctivement.
C'est assez grossier, dis comme ça, mais j'en connais quelques uns dans ces cas.
Les surdoués, d'après ce que j'ai pu en voir, sont en décalage, mais leur adaptation aux autres en fait parfois des "parias" : soit ils sont blasés, ils savent beaucoup et devinent beaucoup, ou ne comprennent pas des choses simples (décalage - accusation de débilité par l'entourage, corps professoral, professionnel...), soit ils essaient d'imiter ce que font les gens normaux et là, c'est un drame aussi, puisqu'avec un effet miroir, les gens les rejettent instinctivement.
C'est assez grossier, dis comme ça, mais j'en connais quelques uns dans ces cas.
Re: Depression quand tu nous tiens..
Neurasthénie, abattement, découragement, écœurement... Je dois passer à peu près 14h par jour au lit, et le reste sur le fauteuil devant mon ordinateur à zoner sur internet sans conviction, afocal, oscillant entre l'ennui, une curiosité mollassonne, et un dégoût blasé. Le contact humain le plus courant, ce sont les démarcheurs téléphoniques, et ce alors que je suis allergique à la publicité. Même mes jeux vidéos me fatiguent...
Re: Depression quand tu nous tiens..
Finalement quand je vous lis je me dis que je m'en sors pas si mal finalement même si j'aurais de quoi partir en vrille
Cindy76- J'ai le portable de mon doyen
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Je crois qu'on a tous de quoi partir en vrille, tout dépend des capacités que l'on a à porter un poids plus ou moins lourd.
On peut porter beaucoup, mais c'est dangereux : plus la pierre est lourde, plus elle peut t'écraser.
La perception est aussi très importante. Ce qui va sembler catastrophique à quelqu'un sera minime pour quelqu'un d'autre.
On peut porter beaucoup, mais c'est dangereux : plus la pierre est lourde, plus elle peut t'écraser.
La perception est aussi très importante. Ce qui va sembler catastrophique à quelqu'un sera minime pour quelqu'un d'autre.
Re: Depression quand tu nous tiens..
Je ne pense pas que ce soit uniquement question de ça. Ne pas oublier que la dépression, et certains troubles psychiques qui en découlent, est une pathologie de l'esprit.Branwen a écrit:Je crois qu'on a tous de quoi partir en vrille, tout dépend des capacités que l'on a à porter un poids plus ou moins lourd.
Et une maladie, avec toute la force de caractère possible, tu ne peux la contrôler, juste retarder le moment où ça craque et où les troubles ne sont plus dissimulables.
Cha'- Queen of Kittens
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Branwen a écrit:
La perception est aussi très importante. Ce qui va sembler catastrophique à quelqu'un sera minime pour quelqu'un d'autre.
Faudrait voir aussi que ce n'est pas qu'une question d'individu, mais aussi de circonstances. La dépression/déprime se déclenche souvent suite à un ou plusieurs évènements, et l'on n'en sort que... (d'où me permettrais-je de donner des conseils sur la sortie, moi qui n'y suis toujours pas?+___+)
Sinon, en attendant, l'HUMOUR aide pas trop mal à relativiser
Svaad- Choupinou
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Tu confonds déprime et dépression Svaad.
Les 2 ne s'abordent pas de la même façon
Les 2 ne s'abordent pas de la même façon
Cha'- Queen of Kittens
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Branwen a écrit : La perception est aussi très importante. Ce qui va sembler catastrophique à quelqu'un sera minime pour quelqu'un d'autre.
J'aurais pas mieux dit et c'est tellement vrai !
+ 1 pour Branwen
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Branwen a écrit:Les surdoués, d'après ce que j'ai pu en voir, sont en décalage, mais leur adaptation aux autres en fait parfois des "parias" : soit ils sont blasés, ils savent beaucoup et devinent beaucoup, ou ne comprennent pas des choses simples (décalage - accusation de débilité par l'entourage, corps professoral, professionnel...), soit ils essaient d'imiter ce que font les gens normaux et là, c'est un drame aussi, puisqu'avec un effet miroir, les gens les rejettent instinctivement.
C'est assez grossier, dis comme ça, mais j'en connais quelques uns dans ces cas.
C'est exactement ça...
La perception est aussi très importante. Ce qui va sembler catastrophique à quelqu'un sera minime pour quelqu'un d'autre.
De même.
Je rigole toujours d'entendre dire à des dépressifs "ça pourrait être pire, yen a qui meurent de faim en Afrique", etc. Enfin, un rire tragique et ironique.
Richard- Habitué de Fac-here
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Cha' a écrit:Je ne pense pas que ce soit uniquement question de ça. Ne pas oublier que la dépression, et certains troubles psychiques qui en découlent, est une pathologie de l'esprit.Branwen a écrit:Je crois qu'on a tous de quoi partir en vrille, tout dépend des capacités que l'on a à porter un poids plus ou moins lourd.
Et une maladie, avec toute la force de caractère possible, tu ne peux la contrôler, juste retarder le moment où ça craque et où les troubles ne sont plus dissimulables.
"Partir en vrille" et "dépression" ne sont pas la même chose.
Le premier, pour moi, exprime aussi bien la bonne déprime passagère, le coup de blues et le lâcher prise temporaire que la dépression. C'est un terme global, d'où le rapport au poids.
On peut partir en vrille sans couler.
Je ne sais pas si je suis claire dans mon explication
La dépression est en effet une pathologie de l'esprit, plus un avec ta dernière phrase.
Ce qui rejoint ce que je disais : tout dépends aussi le poids que l'on peut porter, et ça aussi, ça joue énormément dans la dépression.
D'ailleurs, quelqu'un de "malade" ne le dira pas (du moins, c'est la majeure partie des cas), contrairement à un autre qui dira "je suis déprimé" facilement.
Re: Depression quand tu nous tiens..
Oui alors vous êtes tous déprimés & non dépressifs
Cindy76- J'ai le portable de mon doyen
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Re: Depression quand tu nous tiens..
Parce qu'on en parle ?
En parler de manière décomplexée, après avoir été diagnostiqué et traîté, c'est différent
En parler de manière décomplexée, après avoir été diagnostiqué et traîté, c'est différent
Cha'- Queen of Kittens
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Re: Depression quand tu nous tiens..
J'ai dit un truc là ? Déprimée ou dépressive ?
Non.
Par contre, je l'ai été 8 ans, dépressive, gravement même, donc maintenant, je peux en parler, parce que c'est terminé
Plussun Cha !
Non.
Par contre, je l'ai été 8 ans, dépressive, gravement même, donc maintenant, je peux en parler, parce que c'est terminé
Plussun Cha !
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