Téléchargement illégal, piratage, HADOPI et autres mails de menace

si, il me semble... Je connais un mec qui a eu plein de mails comme quoi il téléchargeait illégalement etc... mais ca ne lui a fait ni chaud ni froid et il continue encore....

Rien a foutre de télécharger. C'est de l'hypocrisie pure car beaucoup de personnes qui téléchargent n'aurait pas les moyens de se payer ce qu'ils telechargent...

Quand on voit qu'un disque coute environ 17€ pour une moyenne de 11 titres, moins d'une heure de musique, et trois titres potables, j'appelle ca du foutage de gueule. On n'a que ce qu'on récolte mesdames les maisons de disque!

Pas mieux pour les dvds soit dit en passant...

J'ai eu qq problèmes car j'ai téléchargé 1 film mais bon je suis au Canada...En France je ne sais pas...

Sillage a écrit:Rien a foutre de télécharger. C'est de l'hypocrisie pure car beaucoup de personnes qui téléchargent n'aurait pas les moyens de se payer ce qu'ils telechargent...

Quand on voit qu'un disque coute environ 17€ pour une moyenne de 11 titres, moins d'une heure de musique, et trois titres potables, j'appelle ca du foutage de gueule. On n'a que ce qu'on récolte mesdames les maisons de disque!

Pas mieux pour les dvds soit dit en passant...

Tout à fait d'accord avec toi !
Sachant que les "stars" ont souvent leurs albums a 23 euros...

Bizarrement la libre concurrence ne marche pas lorsqu'il s'agit de faire baisser les prix des CD ou des DVD, comme c'est étrange...

Sillage a écrit:Quand on voit qu'un disque coute environ 17€ pour une moyenne de 11 titres, moins d'une heure de musique, et trois titres potables, j'appelle ca du foutage de gueule. On n'a que ce qu'on récolte mesdames les maisons de disque!

Personnellement j'ai opté pour les petits disquaires qui vendent d'occasion. Si on surveille régulièrement on peut faire de vraies trouvailles: 2.90€, 5€... Et la plupart du temps ils sont nickels!

Pour du neuf, moins cher: les sites des artistes où à la fin d'un concert. Il n'y a plus la marge "Fnac"

Après c'est une question de mentalité.

On peut ne pas être riche et choisir de respecter le travail des artistes (en particulier les indépendants) en leur permettant de rentrer dans leurs frais (avant d'en vivre) tout en ayant ce qu'il faut dans les oreilles. Cela n'est pas incompatible avec la contestation de la TVA à 19,6% sur le disque (Rassurez-vous, le 5,5% se rapproche un peu plus), cela n'est pas incompatible avec la critique des marges confortables de certaines majors du disque.

- Tu vas le payer mon système OpenDisc, installé sur la galette ?!
- Mais euh, j'ai rien demandé...
- Tais-toi et mange, pirate !

On peut d'un autre côté télécharger 1500 titres par mois sans se poser la question des artistes qui plaisent mais qui :
- n'ont pas de tourneur mais voudraient jouer,
- n'ont pas de maison de disque mais pressent à Barcelone par 50 avec leurs fonds propres parce que ça leur fait moins chèr,
- n'ont pas de moyens mais investissent (à perte) dans des journées de studios pour donner un travail abouti aux fans ou... aux internautes,
- aimeraient en vivre mais déjà hésitent avant de déclarer leurs oeuvres à la SACEM pour une bonne centaine d'euros.

Affligeant non ?

Si ils sont deja paumés à ce niveau, comment ils peuvent voter une loi qui a un sens ? Comment ils peuvent faire la difference entre une bonne et une mauvaise solution ? A écouter la plus part d'entre eux, c'est quasiment leurs gosses qui seraient plus aptes à voté une loi sur le téléchargement.

Je comprends qu'ils n'y connaisent rien, mais dans ce cas qu'ils le reconnaissent et qu'ils fassent appel à des informaticiens par exemple pour avoir des explications par exemple.

lol. Je connaissais cette video. Normalement ils ont des rapports de fait par les administrateurs au nom des députés; s'ils lisaient un peu ces rapports ils seraient au courant de toutes ces notions techniques...
Ca fait très plaisir de revoir les couloirs de l'AN ou je suis passé de temps en temps là ou j'ai fait mon stage. Cela me manque terriblement.

Ben le truc affligeant c'est que la question est posée pendant lors de réflexions sur la loi Hadopi...donc bon je veux bien que ce soit des personnes d'un certain age, qu'ils ne connaissent pas l'informatique, mais ils ont un minimum de staff autour d'eux qui doivent leur donner ces informations...

Du coup, on peut se demander si les députés savent vraiment pourquoi ils votent ? Que ce soit pour ce sujet ou pour un autre...

C'est clair que c'est un peu effrayant de se dire que ce sont eux qui votent les lois relatives aux nouvelles technologies. Mais ça doit être tellement difficile d'être "compétent" dans des domaines aussi variés que ceux qu'ils ont à traiter...

On ne leur demande pas de dire précisément ce qu'est le PeerToPeer, mais juste de savoir ce que c'est dans l'ensemble, c'est un système qui sert à faire de l'échange de fichier, du streaming c'est un système de regarder sur internet un fichier genre une video.

Si ça se trouve, on leur a juste expliquer :"ça sert à pirater" donc c'est sûr que dans leur esprit, c'est normal d'interdire tout ça...ça pourrait être intéressant que des personnes indépendantes (pourquoi pas des professeurs d'université ou des consultants) expliquent concrètement les faits devant les députés et les sénateurs pas qu'en informatique, mais dans tous les domaines, un intervenant pendant genre 1/4 d'heure vient leur parler de tout ça...m'enfin après je sais pas trop comment ça fonctionne et puis de toutes façons, ce sont des énarques, ils savent tout sur tout...

Le Parlement c'est une vrai usine à lois. Les députés débatent et ensuite faut voir comment les lois sont adoptés en 5 secondes et voilà c'est finit...
C'est hallucinant et effrayant sur certains côtés...
Normalement ils ont des attachés parlementaires assez jeune c'est incompréhensible qu'ils ne puissent pas leur expliquer...
Les fonctionnaires sont jeune mais ont plus une bonne quarantaine voir plus ils doivent respecter une stricte neutralité.

Bon, faut vraiment arrêter de se moquer du monde...

Le Monde a écrit:La Sacem et l'Adami, les deux principaux organismes qui gèrent les droits des musiciens en France, se sont mis d'accord pour demander la création d'une nouvelle "contribution", prélevée sur les abonnements à Internet. Cette taxe est nécessaire, jugent les organisations, pour compenser les pertes subies par l'industrie musicale depuis le début des années 2000, que la Sacem estime à 750 millions d'euros depuis 2003. "En aucun cas cette contribution ne représentera pour l'abonné plus de 1 euro par mois", précisent les deux organismes, qui ont déposé une proposition en ce sens auprès de la commission Zelnik, chargée de réfléchir à "l'après-Hadopi", et notamment au développement de l'offre légale et au financement de la culture. Cette commission doit rendre ses conclusions à la fin de l'année, lesquelles pourraient déboucher sur un nouveau projet de loi.
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"Nous avons décidé de jouer le jeu de l'Hadopi", explique Bernard Miyet, le président de la Sacem. "Nous souhaitons que cette contribution soit modulable : si le niveau des échanges non autorisés diminue, si les ventes légales décollent, son montant baissera." A contrario, si la situation de l'industrie musicale ne s'améliore pas, le chiffre pourrait monter. Au total, la contribution pourrait rapporter entre 250 et 500 millions d'euros par an. Car si elle doit être limitée à 1 euro pour l'internaute, les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) seraient eux aussi mis à contribution, pour un montant non précisé.

Le beurre et l'argent du beurre. Quand la licence globale pose des soucis de répartition des revenus que les organismes de perception des droits d'auteurs ne veulent pas assumer, ils s'attribuent le droit de revendiquer la création d'une taxe alors que Hadopi était sensé remédier au problème.
On est en plein délire. Une contribution modulable ? Evidemment à la hausse ! Que rêver de mieux qu'une taxe modulable de 5 euros par mois (60 euros par an et par tête, on y vient vu que la vente des disques baissera encore à l'avenir...) pour chaque internaute digérée SANS CONTREPARTIE POUR L'UTILISATEUR (En particulier pour celui qui ne télécharge pas, en particulier pour celui qui paie déjà ses cd, en particulier pour celui qui utilise les supports d'écoute légaux, en particulier pour celui qui soutient les artistes en se sortant les mains de ses poches pour aller payer sa place de concert et filer un cachet minimum-vital à un artiste au lieu de rester dans son canap). Ceux qui désiraient la licence globale en guise de compromis savaient qu'elle n'était pas souhaitée : qui pour décider de la répartition des droits ? Quels critères d'attribution ? Les artistes méconnus pouvaient toujours courir ils n'en auraient pas vraiment vu la couleur... mais là, même l'internaute lambda qui ne télécharge pas illégalement va financer des artistes qu'il n'écoute pas, pire : qu'il abhorre.

Je suis juste étonnée que cela t'étonne, ils feraient n'importe quoi pour s'en mettre plein les poches.
Je suis l'affaire sur Numérama, y'a des choses assez édifiantes.
Il me semble avoir lu que les artistes n'avaient jamais gagné autant que maintenant, il faut que je retrouve la source.

Moi ce qui me dérange avec ça, c'est que le problème n'est vu que dans un sens, celui des majors. Le téléchargement n'en serait pas à ce niveau avec une offre de qualité à prix raisonnable mais ça apparemment, ça ne les intéresse pas. Quand on voit qu'un disque de plus de 5 ans coûte souvent plus cher que la dernière bouse sortie, il y a de quoi se poser des questions.

Cette "contribution" (comprenez taxe) me rappelle celle instaurée sur les medias vierges soit disant pour protéger les auteurs. Ce que je trouve hallucinant c'est qu'on te fasse payer pour quelque chose que tu ne fais pas forcément (tout le monde ne télécharge pas à ce que je sache), c'est comme faire payer une cotisation excès de vitesse à toute la population parce que potentiellement tout le monde peut dépasser la limite de vitesse autorisée. A ce moment là, si cette taxe passe, Hadopi n'a plus lieu d'être puisqu'en quelque sorte le téléchargement est légalisé (la Sacem et l'Adami étant rétribuées). J'ai du mal à comprendre la logique de la chose.

La logique du fric, rien d'autre.
Hadopi est déjà dépassée, ils le savent ! ^^

Branwen a écrit:Je suis juste étonnée que cela t'étonne, ils feraient n'importe quoi pour s'en mettre plein les poches.
Je suis l'affaire sur Numérama, y'a des choses assez édifiantes.
Il me semble avoir lu que les artistes n'avaient jamais gagné autant que maintenant, il faut que je retrouve la source.

Je me demande surtout jusqu'où ils pensent aller comme ça

Jusqu'au pire. Personne ne se bat réellement, sauf quelques uns assez doués pour faire mumuse avec les sites du gouvernement.

D'ailleurs, petite blagounette du web : http://www.jaimelesartistes.info/
Eh oui, "négligence caractérisée" du gouvernement, qui n'avait pas renouvelé le nom de domaine !

cette focalisation autour d'internet et du sois disant problème du piratage sont bien hypocrites de la part des politiques (qui eux ne se gènent pas pour "pirater" des millions d'euros sur le dos du con-tribuable). En fait il s'agit tout simplement d'une BASSE MANOEUVRE DE LA PART DU SYSTEME POUR ETABLIR UNE SURVEILLANCE WEB ET REDUIRE ENCORE PLUS LA LIBERTE D'EXPRESSION ET DE LIBRE-COMMUNICATION DES IDEES ET DES OPINIONS. En France nous avons eu la loi Gayssot, qui permet utilement d'assimiler à caractère raciste (et donc punissable) le moindre propos de désaccord envers la politique d'immigration du gouvernement. Je ne parle pas des diverses lois sur les "heures les plus sombres de notre histoire" et des choses qu'il est interdit de remettre en cause, ou meme de discuter. En France, patrie des droits de l'homme (haha) et de la liberté d'expres​sion(re haha), un seul mot peut vous valoir 12 millions d'Euros d'amende, et 3 ans de prisons. Il ne s'agit pas de censure, mais de CRIME DE LA PENSEE.
Sous prétexte de lutter contre le piratage, on va faciliter la surveillance policière sur le net, le traçage d'infos, les systèmes d'auto classifications passifs, etc... Comme on encourage déjà les gens à s'auto-ficher avec facebook. Ainsi, le seul espace virtuellement "libre" qui nous reste pour pouvoir nous exprimer ou donner libre cours à nos coups de gueule va devenir controlé, donc un outil de reperage des futurs dissidents. ce qui a déjà commencé avec le programme "échelon" lancé par les ricains, qui surveille les conversations en lignes pour reperer les mots comme "terroriste", "bombe" ou "ben laden".
Relisez Orwell.
Mais quelquesoit votre inclinaison politique, si vous croyez en la liberté d'expression à une seule vitesse, ne soutenez pas cette politique.

En attendant la surveillance sur le net, mon site a été hackée et ils n'ont rien foutu *remarque pourrie, je suis déjà sortie*

Ah, désolé ! Ils ont tout viré ?

tu fais des sauvegardes frequemment? bon la c est trop tard si tu en as pas fait mais pour la prochaine fois ...

L'industrie du disque se fait un pognon monstre depuis les années 60-70. Et les prix sont de toute façon bien trop élevés pour que quelqu'un qui n'a pas énormément de moyens se fasse une discothèque digne de ce nom.

Quant à la saincro-sainte création, elle est, de nos jours, misérable. Beaucoup d'artistes installés bâclent leurs albums : ils se contentent de faire deux ou trois bonnes chansons (qui seront mises en avant dans les médias) et de rajouter une dizaine de titres ennuyeux qui n'ont rien d'inventifs. Donc, on finit par payer 15-20 € pour écouter deux chansons intéressantes qu'on connaît déjà, le reste c'est que de la merde. Évidemment, il ne faut pas généraliser à outrance mais si vous téléchargez quatre ou cinq albums du moment qui se vendent bien, c'est très inégal.

Et je ne parle même pas de la multiplication des albums de reprise. Ils sont légion aujourd'hui : Garou, Eddy Mitchell, Seal, Isabelle Boulay, Lara Fabian, Bob Dylan pour ne citer qu'eux ont tous sorti un album de reprises dernièrement. Ils ne se font même plus chier à créer, ils se contentent d'arranger deux-trois trucs et de reprendre des choses qui existent déjà. Comment traiterait-on un auteur qui a repris, modernisé "Les Misérables" ou "Le Rouge et le noir" ? Comme un écrivain à part entière ?

Ensuite, je ne vois pas pourquoi ils devraient obligatoirement gagner des millions pour ce qu'ils font. Sera-ce la fin de la création si plus un album ne se vend ? Oh que non ! Les artistes de seconde zone, qui eux créent vraiment, sont déjà en train de faire de la musique en gagnant très peu. Et eux sont contraints de bosser à côté... Comme tout le monde finalement Pourquoi on ne verrait pas Patrick Bruel ou Hélène Ségara bosser à l'usine une fois dans leur vie ? Pourquoi doivent-ils forcément gagner des fortunes ?

Je m'amuse du comportement de certains artistes type Cali ou Thomas Dutronc qui se font sur les plateaux de télé les chantres de la générosité, du partage, de l'égalité dans leurs "discours politiques" très à gauche et qui se rallient finalement au gouvernement quand il s'agit de leur portefeuille...

Enfin, tout ça est d'une hypocrisie monstre. Aujourd'hui, n'importe quel ordinateur dispose d'un graveur (pour stocker films et chansons sur des CD) et on nous vend des Ipod qui peuvent contenir plusieurs milliers de chansons : à moins de dépenser tout son argent dans la musique, difficile de les remplir...

Bref, Hadopi ne servira pas à grand-chose : il suffira de passer du P2P aux plateformes de téléchargement comme Megaupload ou Rapidshare, ce qui ne peut être contrôlé par Hadopi... En plus, c'est plus rapide : vous aurez le dernier film à la mode en 20-30 minutes sur Megaupload (sans rien payer) alors qu'il faut parfois plusieurs heures avec Mumule...