Mouvement des enseignants chercheurs et des étudiants

Franck a écrit:Euh non. Faut juste être entouré de bourgeois de toutes parts .

Oui enfin il n'y a pas que des bourgeois à la fac... Moi j'ai des tas d'amis qui veulent reprendre les cours et qui ne sont pas fils de rentiers ou de médecins...

Ce sont même plutôt les étudiants issus des classes populaires qui doivent le souhaiter le retour des cours car la fac est pour eux un moyen de s'en sortir. Mais évidemment avec ces grèves, héhé...

C'est vrai que la perspective de faire 2 ans de plus pour les concours à bac +3, va aider les étudiants fauchés! 2 ans d'études à payer en supplément, 2 ans de loyer pour ceux qui pourront et 2 ans de plus au foyer familial pour ceux qui n'auront pas les moyens. Dans la meilleure des perspectives, sans redoublement, évidement. Il reste aussi l'arrêt des études. Avec une licence, seulement une licence, dans beaucoup de disciplines, on ne mène pas large...

D'ailleurs, en cas d'échec au capes à la fin de l'année, je rentre chez papa/maman, à Rouen, parce qu'ils ne peuvent plus me payer mon loyer. Non seulement je vais quitter la vie que j'ai eue durant 2ans, mon appart, mais aussi être obligée de changer de formation. Même pas d'appart à Rouen. La perspective n'est pas envisageable.

L’UNEF s’est battue pour obtenir des garanties permettant aux étudiants de passer leurs examens dans de bonnes conditions. La Ministre a accepté de répondre aux demandes de l’UNEF sur ce point.

* La Ministre a affirmé débloquer les moyens budgétaires nécessaires pour que tous les étudiants boursiers bénéficient d’un 10ème mois de bourses supplémentaire en cas de décalage du calendrier des examens en juillet ou septembre. Les universités devront indiquer aux CROUS les étudiants concernés afin d’en permettre le versement automatique.
* En cas de besoin, les étudiants pourront, sur demande auprès de leur CROUS conserver sans délai leur chambre en résidence universitaire en juillet.
* Aucun étudiant ne pourra être privé de sa bourse l’an prochain pour des raisons liées à son assiduité aux enseignements ou aux examens du second semestre de cette année.
* La Ministre va demander aux préfectures qu’aucun étudiant étranger ne se voit refuser le renouvellement de son titre de séjour l’an prochain pour des raisons liées à l’assiduité ou la progression universitaire au second semestre de cette année.

Sur l’organisation des examens universitaires, la Ministre s’est engagée à envoyer une circulaire aux présidents d’université leur demandant de :

* veiller à ce que le contenu des examens soit en lien avec les enseignements effectivement réalisés ou rattrapés pour tous,
* de prévoir l’organisation d’une session de rattrapage une fois la première session achevée, conformément à la règlementation en vigueur,
* de veiller à l’information de l’ensemble des étudiants sur les modalités d’aménagement des examens, des programmes de révisions et des dates des épreuves par l’envoi préalable de convocations.

Contrairement aux propos provoquants de Xavier Darcos, la Ministre a rappelé que tous les étudiants, quel que soit leur engagement dans la mobilisation, pourront passer leurs examens et obtenir leur diplôme dans les mêmes conditions. Par ailleurs, la Ministre a accepté de remettre à plat les critères de financement des universités afin de compenser les inégalités entre université que les étudiants refusent. Sur la base de ces nouvelles garanties, les étudiants doivent pouvoir passer leurs examens dans de bonnes conditions.

Ca faisait longtemps ... (euh, moi, pas les grèves !)
Et le sujet mérite d'être abordé (en Gonzo, s'il vous plaît ...)
Alors ...

J'ai toujours été mobilisé (avec une Majuscule, parfois) dans les mouvements étudiants, mais cette année ... NON !

Et c'est justifié ; c'est une grève de profs (rendons à César) alors, c'est leur Biz, plus le mien. Taxez moi de lâcheté, mais lisez la suite ...

Les miens sont venus me voir en Janvier ; "faut que tu mobilises les étudiants"
Je leur ai rappelé que l'an dernier sur la même réforme ils nous ont laissé à la rue, alors je les ai envoyé paître (au prix de mes superbes notes si anonymes) et leur ai prédit que je ne m'en soucierai même pas.

Ma position s'est encore durcie quand ils ont parlé de bloqué mon bâtiment. Pas de fac, plus de salaire pour moi, j'ai vite réagi.

Invité en A.G, j'ai placé des amis dans la salle et y ai appliqué mes cours. Retournement d'opinion ; je leur ai dit
"Fac fermée, pas grave, la caisse de grève va me dédommager. Puisque vous êtes en lutte, vous vous déclarez grévistes et donnez vos salaires à cette dite caisse. Au passage, je suis personnel de la fac, j'y ai accès ? Ne laissez pas les précaires subir le coût et les coups de cette grève ..."

Réponse des dits profs ;
"Euh ... on va pas bloquer la fac !"

Morale ... Touchez les au portefeuille et vous verrez la profondeur de leurs convictions !

Pire, ils n'ont aucune considération pour les étudiants .

Il a été dit en A.G "Ca vous dérange de sacrifier une année ?" alors qu'ils ne sont pas capables de "sacrifier" un mois de salaire ... Ont-ils seulement pensé aux Erasmus et autres boursiers ?

Bref ... Avec plus de pouvoir, de représentativité, mais surtout de moyens d'action (et d'inaction), ils arrivent à se mettre des étudiants concernés à dos ... Rien de pire qu'une grève de prof !

J'ai moi-même des profs grévistes qui m'ont expliqué qu'ils étaient payés depuis février (apparemment, c'est la doyenne ou quelqu'un d'autre qui ne remonte pas les noms de profs grévistes). D'ailleurs ça paraît assez logique : comment pourraient-ils vivre sans le moindre salaire depuis février ?

C'est sûr que si on se met à la place des étudiants Erasmus, on aurait tendance à les plaindre : ils viennent dans un pays qu'ils ne connaissent pas pour avoir des cours et ont passé un semestre à glander. Ils vont revenir dans leur pays sans rien, sans aucun acquis nouveau et sans diplôme. Super ! Les étudiants Erasmus qui étaient en AG étaient très déprimés et la seule réponse qu'on leur a donné c'était :"Il y a toujours des laissés pour compte dans une grève." Ah oui, bel égoïsme... -_-'

Finalement qui peut se réjouir de cette grève qui n'a rien rapporté ? Pas grand-monde... Y a un peu les syndicats qui ont pu se mettre en valeur et cueillir quelques adhérents, les profs qui n'ont fait aucun cours depuis décembre et dont le salaire est tombé malgré tout. Mais les étudiants ? Hormis les plus révoltés qui veulent renverser le capitalisme avec leurs bras, les autres ont perdu (étudiants qui abandonnent la fac à cause des grèves, l'université elle-même qui va avoir beaucoup moins de monde l'an prochain, et moi [égoïstement] car j'ai payé 400€ pour des cours qui n'ont pas eu lieu).

Vous me faites rire jaune. "Une grève de prof".... et l'avenir de tous les étudiants qui passent des concours, ça compte pour du beurre?
Non, à vos dires,ça ne doit pas vous concerner. Hop vous aurez du boulot après votre licence. Tant mieux pour vous! Que les autres se démerdent, c'est ça?

Je tiens à préciser que dans ma fac, aucun cours n'a été dispensé, sauf pour les capes-agreg. Cours dispensés bénévolement. Mais à part ça... les profs ne pensent qu'à leur portefeuille.

Merci Boris pour le suivi des infos !

Je voudrais te rassurer Plass', il a a été voté en CA, que les étudiants salariés comme toi, seront payés sur toutes leurs de prévue, donc même si il y a eu blocage du batîment, tu seras quand même payer!!

Suite au mouvement de grève exceptionnel qui a touché les universités pendant plusieurs mois, beaucoup d'étudiants sont actuellement inquiets pour leurs examens. Dans la très grande majorité des filières, aucun problème ne se pose quant aux rattrapages des cours ni pour le passage examens. L'UNEF se mobilise actuellement sur le campus pour informer les étudiants des modalités de rattrapage et de leurs droits lors de ces examens. Nous invitons également les étudiants à se renseigner dans les différentes scolarités. Grâce au travail des élus étudiants de l'UNEF, aucun étudiant ne pourra être pénalisé, qu'il soit boursier, salarié ou étranger. Pour s'en convaincre, nous vous invitons à lire le tract qui est actuellement diffusé.

Au CA précédent, l'UNEF a fait voter une motion qui rappelle qui "les vacataires ne seront pas pénalisés financièrement". En gros ils seront payés même lorsque leur bâtiment a été bloqué comme l'a rappelé Piplette.

Comme quoi, on peut faire grève et ne pas être pénalisé. Par ailleurs, plusieurs avancées ont été obtenues (pas de suppressions de postes en 2010 et 2011, report de la réforme des métiers de l'enseignement ce qui permet de remettre le projet à plat, modifications à venir de la réforme de l'allocation des moyens pour les Universités, modification du décret sur le statut des enseignants chercheurs).

Bref, un mouvement qui n'a pas servi à rien. L'enjeu maintenant c'est qu'il n'y ait pas d'étudiants pénalisés. Si un étudiant rencontrait des difficultés malgré les garanties obtenues par l'UNEF, il peut nous joindre au 06 72 70 55 40 ou par mail rouen@unef.fr.

Mais oui, pourquoi pas ...

Pauli ... Piplette. Si mon salaire était réel, mais tu le sais, il m'en manque toujours un quart. Travaillez pour la fac, vous verrez !

Ensuite, l'an dernier, on (C.O) m'a promis le remboursement de mes heures non travaillées ... j'ai fait une croix dessus tout de suite et j'ai eu raison.

Continuons, cette grève a été déclenchée (à Rouen) par Droit, qui a enflammé le Mt St et est rentrée en cours, j'ai eu l'impression d'être cocu. Et à raison.

Pour te répondre ensuite, Enele ... Ta situation n'est pas la même, je décris les luttes de pouvoir que je vois, donc, dans mon U.F.R et j'en parle librement car elles me pèsent. Ris jaune si tu le souhaites, moi je pleure depuis un an et demi.

Et je confirme, l'argent est le nerf de la guerre. Rentrer dans son giron change les mentalités et perturbe les idéologies. Aucun prof ne peut se dire étranger au problème. Pour ma survie, j'ai géré mon biz, j'en suis fier !

En conclusion, je ne regrette rien.

Bah, cette situation me désespère plus qu'elle ne me fait rire. Tellement désespérée que je ne sais plus quoi faire niveau études. Ces réformes me mettent hors de moi. Il n'y avait rien de méchant dans mon expression. On a juste des façons différentes d'aborder cette grève, pour des raisons qui ne sont pas les mêmes.

Niveau salaires de profs, cela doit varier en fonction des facs.
Nous, on nous a prié de venir en cours, car chaque prof de notre promo se déplaçait sans être payé. Je trouve donc qu'ils ont du mérite.

Par contre, si comme tu le dis les profs de Rouen sont payés sans donner de cours, je ne trouve pas ça normal.

Je trouve aussi bien entendu que t'empêcher de travailler à cause de cette grève est inadmissible...

Merci de ne pas généraliser. Même si ça se raréfie certains de vos profs ont des convictions et de la considération pour les étudiants.

Merci aussi de ne pas tomber dans la simplicité du discours imbécile et démagogique que Valérie Pécresse sert au 20h à monsieur tout le monde. Un jour les profs qui ne font pas leur cours doivent subir des retenus sur salaire et le lendemain ces mêmes profs doivent rattraper leurs cours. Allez expliquer aux gens de n’importe qu’elle autre profession que s'ils font grève ils doivent ensuite rattraper le travail mais aussi perdre leur salaire...

D’après le décret de 1984 la profession d’enseignant-chercheur est annualisée sur la base des enseignements réalisés (192h TD / an). Ca veut dire que si un enseignant suspend ses cours (mettons deux mois) et les rattrape ensuite il n'y a pas de raison qu’il perde son salaire. Surtout si pendant qu’il est en « grève » des enseignements il reste disponible sur l’université, fait de la recherche, encadre des étudiants en TER ou en stage, répond par mail à ceux qui sont « paumés », participe à des réunions d’enseignement / de recherche / administrative et bien d’autres choses qui constituent son travail. Je ne comprends donc pas bien pourquoi on devrait lui retirer son salaire pendant 2 mois.

Maintenant si un enseignant « profite » du mouvement pour ne pas faire ses cours, ne pas travailler autrement à coté (certains n'ont pas besoin de mouvements de grève pour ça) et qu’il ne rattrape rien alors oui c’est complètement anormal. Ce genre de situations vous pouvez toujours tenter de les dénoncer au niveau des UFR en vous adressant aux responsables de département, aux doyens ou bien en posant des recours aux examens des enseignants concernés.

Pour ce qui est des retenus de salaire ça existe, même si effectivement c’est très variable d’une UFR à l’autre. Personnellement je me déclare gréviste à mon administration chaque fois que je vais manifester en ville ou à Paris. Ça me parait normal puisque du coup je ne suis pas mon lieu de travail (même si souvent je rattrape le taf le soir mais passons...). Cette année pour le moment je n’ai eu qu’une seule journée de salaire retenue sur les 5 déclarées. J'en avais eu 2 ou 3 de mémoire au moment de la LRU.

Enfin pour en venir au plus triste, l’issue du mouvement, contrairement à l’UNEF je ne crois pas qu’il ait rapporté grand-chose. Le gouvernement a manœuvré au plus serré pendant 2 mois pour ne rien lâcher et il a simplement reporté sa réforme des métiers de l’enseignement qui de toute façon aura lieu.
La non suppression de poste à l’université en 2010 et 2011 est une promesse faite par des politiques qui ne seront plus forcément en poste au moment de la tenir et leurs remplaçants pourront très bien avancer un changement de situation (la crise s’amplifie ma pauvr’ dame) pour supprimer quand même ces postes. De plus s’ils ne sont pas supprimés à l’université ils le seront au CNRS ou dans les autres grands organismes de recherche pour équilibrer. Au sujet du décret des enseignants-chercheurs il a été récrit quasiment à l’identique donc rien de neuf là-dessus. Pour les aides aux étudiants oui une nouvelle fois la ministre sait comment s’y prendre pour calmer le jeu, un peu comme lorsque pour faire avaler la LRU à l’UNEF elle a promis à B. Juliard de ne pas augmenter les droits d’inscription universitaire. Maintenant les députés UMP font une loi pour que les étudiants puissent s’endetter pour payer une inscription universitaire qui ne va pas augmenter...

Le mouvement de grève a permis plusieurs avancées que je vais rediscuter ici (puisque certains d'entre nous restent pessimistes) :

- le report de la réforme des métiers de l'enseignement est reportée d'un an (un moratoire en quelque sorte comme le demandaient les syndicats). Ainsi elle va être entièrement renégociée. On peut donc espérer en sortir avec un texte complètement nouveau. On ne peut pas de toute façon se satisfaire du statut quo vu l'état actuel de la formation des enseignants. Des propositions ont d'ores et déjà été faites sur cette question et le Ministère est prêt à bouger sur plusieurs éléments (peut-être même sur le maintien des postes de fonctionnaires stagiaires...)

- la non suppression de postes en 2010 et 2011 a été annoncée par Fillon (qui selon toute vraisemblance sera encore 1er ministre l'an prochain). Bien sûr il faudrait en + des recrutements de personnels. Mais c'est un recul cinglant pour le gouvernement qui avait affiché sa volonté de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur 2. Sur ce plan là, c'est bel et bien un échec pour lui ! Et s'il s'avérait que les promesses n'étaient pas tenues, et bien qu'est ce qui nous empêchera de redescendre dans la rue à ce moment là ?

- Sur les organismes de recherche : aucune réelle avancée à ma connaissance. Mais je ne pense pas que les grèves par procuration soient efficaces...

- sur le statut des enseignants chercheurs, la modulation (faire des heures d'enseignement à la place d'heures de recherche) ne pourra pas se faire si l'enseignant refuse. Autant dire que la réforme me semble vidée de son contenu.

- pour les aides aux étudiants ce n'est peut-être pas une priorité pour vous, enseignants, mais c'en est clairement une pour les étudiants qui sont de + en + confrontés à la baisse de leur pouvoir d'achat (et je parle pas des étudiants qui sont obligés de se nourrir au Secours Populaire, voire même dans certains cas de se prostituer...). Donc OUI à toute augmentation des bourses !

- sur les droits d'inscription universitaires : il n'y a toujours pas eu d'augmentation à ce que je sache (hormis la traditionnelle augmentation de qq % à chaque rentrée). Sur Rouen, grâce à l'UNEF, on a même supprimé 11,50 euros de frais supplémentaires qui étaient illégaux. Désolé mais je ne pense pas qu'on mobilise les gens par anticipation, sur des projets incertains de réformes ou des rapports vagues.

- sur la loi proposée par les députés UMP, nous ne serons pas étonné de voir que ces élus ne répondent pas aux attentes des étudiants. Nous leur demandons des bourses et ils répondent par une possibilité de s'endetter (d'ailleurs pas besoin de loi pour ça, ça existe déjà les prêts étudiants).

Bref, voici les différents points que je tenais à rappeler parce qu'à la fin de chaque mobilisation certains pessimistes cherchent à nous déprimer. A croire que leur but est de montrer que les mobilisations sont inutiles et qu'il ne sert à rien d'aller manifester. Au contraire, nous devons nous réjouir d'avoir fait plier le gouvernement. Quand on descend dans la rue, ce n'est jamais inutile ! Mais nous sommes bien conscients que ces quelques avancées ne sont pas suffisantes :

Donc : TOUS A LA MANIF MARDI 26 MAI à 10h30 Cours Clemenceau à ROUEN!

Moui... y' en a qu' on p'tre des exams à ce moment là....

et ne parlons même pas de ceux qui en sont désabusés ...

Je vous transmet pas ce que sont en train de s'envoyer à la gueule les différents protagonistes rouennais, mais ça y est , les égos reviennent, et les profs se montrent ... humains malgré tout !

Eh ouais, ça craque et les étudiants en prennent pour leur grade.

Parlez moi de respect et de conscience professionnelle là dessus, j'ai gravement envie de rire ...

Mais je ne mets pas tout le monde dans le même panier, et j'ai eu le temps, en ces quelques années ici, de faire mon tri entre pédagogues, chercheurs et bons à rien ...

Sacrée planque parfois cette fac !

Gwilh a écrit:Moui... y' en a qu' on p'tre des exams à ce moment là....

Peu d'étudiants le 26 mai effectivement. En tous cas personne n'aura d'excuses pour ne pas venir manifester le samedi 13 juin puisqu'il n'y a pas -à ce que je sache- d'examens le samedi après midi et que -même en période de révision- on peut se permettre de perdre une heure de son temps pour aller manifester quand les revendications sont aussi importantes.

Donc on note sur son agenda :

Manifestation nationale unitaire et interprofessionnelle
samedi 13 juin - 14h30
Place de la Cathédrale à Rouen

Mmmm... T'es pas obligé de faire des doublons sur le forum non plus, c'est la deuxième fois que tu poses à peu près la même chose sur ce topic et celui de l' UNEF. Trop d' info tue l' info. Pas la peine de spammer le forum pour donner la date de la manif, au pire post la dans un topic "Calendrier"