Mouvement des enseignants chercheurs et des étudiants

j'ai franchement vu que cette grève nationale n'avait absolument pas du tout de poids et les politiques n'en prendront pas compte...

Au niveau des chiffres, les écarts entre organisateurs et préfectures sont quand même parfois très élevés...

Lors de son conseil d’administration du 29 janvier 2009, la Fédération des étudiants rouennais a décidé de soutenir le mouvement de grève prévu par les enseignants-chercheurs à partir du 2 février prochain, et cela pour plusieurs raisons fondamentales :

1. Le nouveau décret sur les statuts des enseignants chercheurs :

- D’après l’article 4, désormais, « Le président ou le directeur de l’établissement arrête les décisions individuelles d’attribution de services des enseignants-chercheurs dans l’intérêt du service, après consultation, du directeur de la composante et du directeur de l’unité de recherche concernés. Le tableau de service de chaque enseignant-chercheur lui est transmis en début d’année universitaire et est adapté pour chaque semestre d’enseignement. Il peut comporter un nombre d’heures d’enseignement inférieur ou supérieur au nombre d’heures de référence mentionné au I en fonction de la qualité des activités de recherche et de leur évaluation par le conseil national des universités ou le conseil national des universités pour les disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques. »
Ainsi, sur la décision du seul président d’université, un enseignant chercheur pourra faire plus ou moins d’enseignement ou de recherche, sans qu’à aucun moment ne soit pris son avis ou l’avis d’un conseil compétant et sans qu’aucun garde de fou face au Président de l’Université ne soit mise en place pour contrôler ses décisions. De plus cette modulation ne connaît aucune limite et peut aboutir à l’absence totale d’enseignement ou de recherche pour un individu ! Nous dénonçons ce système qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives et qui rejaillira sur la qualité des enseignements proposés aux étudiants ! Pire, cette modulation de service sera « en fonction de la qualité des activités de recherche » ce qui sous entends que les bons chercheurs pourraient être dispensés de cours. C’est, pour nous étudiants, une réelle menace quant à la qualité de nos formations, et de leur attractivité. En effet, il est indispensable pour nous de pouvoir être en contact rapproché avec les meilleurs chercheurs de nos universités, afin qu’ils puissent nous apporter leur savoir faire, leur passion, et nous donne envie de poursuivre à notre tour d’éventuelles recherches. C’est l’essence même de la profession ! Nous dénonçons donc le risque majeur d’appauvrissement de nos formations ainsi que l’absence de garde fou face au Président de l’Université, tout puissant sur cette question.

- Nous sommes également très septiques quant au nouveau mode de promotions et de primes mis en place. En effet, il est laissé aux universités et notamment au président le libre choix de leur attribution, sans avis contraignant par exemple du Conseil National des Universités (CNU), ce qui pourrait laisser place aux dérives clientélistes et à de nombreux abus. Il est nécessaire que le CNU est une voix prépondérante dans ce système afin d’assurer une meilleure impartialité dans leurs attributions !

- Concernant l’évaluation systématique mise en place par l’article 5 du nouveau décret, nous nous interrogeons fortement sur les méthodes qui permettront de juger de la qualité des recherches. Il est indispensable que les chercheurs restent libres dans leur recherche et ne soit pas pénalisé si leurs travaux sont à contre courant de la pensée actuelle. En effet, de tout temps les grands scientifiques ont fait de grandes découvertes en partant à l’opposée des théories en vogues ! (Il y a encore quelques siècles…la Terre était plate !) Donc il faut être très vigilent à ne pas encourager uniquement la recherche « politiquement correcte »… De plus, certains ont besoin de temps de recherche bien plus long que d’autres pour un résultat par définition incertains. La temporalité de la recherche doit être prise en compte et ne doit pas forcément pénaliser le chercheur ! La productivité dans ce domaine n’est pas forcément synonyme de réussite ou de qualité.
Par ailleurs il est impératif que, si évaluation il y a, elle reste pratiquée par les pairs du chercheur, afin qu’ils puissent prendre toute la mesure de la complexité et de l’enjeu des recherches.


- C’est pourquoi concernant ce décret nous souhaitons une remise à plat, notamment des points cités précédemment, avec une réelle concertation entre l’ensemble des acteurs du secteur.
Nous proposons concernant la modulation de services qu’il puisse éventuellement, avec l’accord des enseignants, exister une part modulable des services mais qui soit limitée ! (exemple entre 60%-40% et 40%-60%). Mais cette décision devrait alors, nous semble-t-il, être pris par un conseil et non par un seul homme. Ce conseil devra prendre en compte les vœux des enseignants. Ce même conseil devrait pouvoir statuer sur les éventuelles primes ou promotions en prenant en compte un avis contraignant du CNU. A défaut d’un tel système, il nous semble plus profitable pour chacun et notamment pour les étudiants, de conserver un temps de référence identique pour tous les enseignants chercheurs.
Nous sommes par ailleurs favorable aux dispositions du décret concernant la réorganisation des échelons de salaire des enseignants chercheurs, qui devrait leur permettre d’avoir une meilleure rémunération plus rapidement. Cela va dans le sens d’une revalorisation de la profession, bien que modeste.


2. La masterisation des métiers de l’enseignement

- La FEDER s’inquiète très fortement de la disparition de stages dignes de ce nom dans la formation des maitres. Ceux-ci sont réduits de manière très importante et ne permettrons pas aux futurs enseignants de faire face à une classe avec le bagage et l’expérience nécessaire. Nous demandons donc la mise en place de plusieurs stages de plus de 3 mois, qui permettrons à la fois aux étudiants d’acquérir une véritable expérience en responsabilité, et dans le même temps d’accéder à une rémunération nécessaire.
- Nous sommes également frappés par l’absence d’une véritable formation pédagogique. C’est pourquoi, dans le sillage de la FAGE, nous souhaitons voir la création d’un service commun de la pédagogie qui donnerait une véritable place pour l’enseignement des sciences de la pédagogie dans ces formations en fonction du projet personnel et professionnel de l’étudiant.
- Enfin la manière dont la réforme est imposée aux acteurs de ce dossier n’est pas acceptable. Une réelle discussion, de véritables négociations sont nécessaires afin de pouvoir réussir et appliquée une telle réforme. Or cela n’a pas eu lieu, et se répercute donc maintenant directement sur nos campus. La réouverture des discussions au plus haut niveau est impérative !



3. Les suppressions de postes

Cette année 8 postes ont été supprimés sur l’Université de Rouen. Près de 900 postes ont été supprimés en France, le tout pour à peu près 7 millions d’euros. Dans le même temps était annoncé le déblocage pour l’enseignement supérieur de plusieurs milliards d’euros. Nous combattons fermement ces suppressions et dénonçons les contradictions de ces mesures !


4. Conclusion

Au vue de l’ensemble de ces considérations, la FEDER soutiendra donc le mouvement de grève des enseignants chercheurs et appellera les étudiants à manifester avec eux !
La FEDER se refuse cependant à n’être qu’une force de contestation et fait donc comme vous avez pu le voir des propositions afin d’affirmer son désir d’être constructif dans l’intérêt des étudiants !

Qu'a dit l'AG de cet après-midi à la Maison de l'Université ? Avec les T1 réduits au strict minimum, j'ai pas pu y arriver à l'heure

Ci dessous le résumé de l'AG générale fait pour l'UFR de Psycho par une collègue syndiquée. J'ai rajouté quelques précisions en couleur :

L'AG centrale, qui a réuni presque 200 personnes, après un large débat, a pris les décisions suivantes qu'elle propose à l'ensemble des collègues :

- LUNDI 2, matin, présence active dans les UFR pour appeler à la grève à partir de ce jour (en psycho c'est un appel pour les personnels), décision à prendre en AG par UFR, Info aux étudiants pour leur faire comprendre les raisons de notre mobilisation

- LUNDI 2, après midi, AG centrale à partir de 14 h 30 à la MdU

- MARDI 3 après midi : Manifestation en direction du rectorat (avec demande d'audience au recteur)

CA : proposition de vote d'une motion demandant le retrait du décret statuts, le retrait du projet de décret sur la formation des futurs enseignants (Masterisation des métiers de l'enseignement)

Chaque AG doit de plus élire un ou deux délégués au comité de grève qui devra se mettre en place dès lundi

Chaque AG peut rédiger une motion à présenter au CA du 3

Par ailleurs, 4 délégués représentatifs de l'université se rendront à la réunion nationale de la coordination qui se tient à P 4 le lundi 2 après midi

Lundi 2, pour l'UFR des Sciences de l'Homme et de la Société, il y'a une AG profs/personnels à 9h30 et ensuite à 11H sera avec les étudiants et les profs afin de faire passer l'information à tous!!

Tout cela se passera en Amphi 106.

Mardi 3 : AG avec tous les UFR Profs/Etudiants à 12h.

C'est pas malin d'avoir mis l'AG lundi matin étant donné que presque personne n'a cours à ce moment dans l'UFR Sciences de l'homme et de la société... Surtout que c'est la fin des exams et que pas beaucoup d'étudiants seront au courant.

Par contre je suis ravie de voir que des informations vont être transmises aux étudiants, j'espère qu'on sera nombreux mardi. Piplete, est-ce que tu sais quel amphi ou c'est toujours pas décidé ?

Pour les étudiants e nDroit, Eco ou AES, RDV est donné par les profeseurs dans le forum lundi matin à 12h.

C'est en tout cas ce qu'on m'a dit!

- Madrillet : AG lundi 9h
- Sciences MSA : réunion d'information lundi 9h
- LSH : AG lundi 11h
- STAPS : AG lundi 9h
- Droit : AG lundi 12h
- Psycho : AG lundi 9h30 (profs) et de 10h30 à 11h (information aux étudiants)
- IUFM : réunion d'information mercredi

Une Assemblée Générale Etudiante se tiendra mardi à 12h dans l'amphi Langevin en fac de Sciences à Mont St Aignan. Les étudiants de toutes les filières sont appelés à y participer.

je ne sais pas où poster ce message alors je le met ici. est ce que vous savez s'il y a des grèves de trains demain lundi 2 février. je prends normalement le train de Dieppe a 10h01 pour rouen alors j'aurais aimé savoir... merci de me rép rapidement si vous savez!!!

Je sais pas trop, je dois prende le train de dieppe aussi, mais plus tôt...

Y'a un numéro à composer normalement pour savoir...

*parti rechercher*

jai personnellement pas entendu parler d'une extension du mouvement de grève ... mais vu comme on est informés ...
d'après moi s'il se passe quelque chose lundi cela concerne uniquement les universités ...

A priori pas trop de soucis pour les trains : http://www.voyages-sncf.com/

ok merci pour vos informations. et donc c'est sur il y a grève a la fac de rouen demain??

heu ... moi je ne sais pas, je ne me prononce pas ^^ à mon avis il vaut mieux que tu ailles voir sur place !

laureen a écrit:ok merci pour vos informations. et donc c'est sur il y a grève a la fac de rouen demain??

Pas encore en fait, il faut aller voir toute la semaine les infos regulières. Selon les ufr, l'info sera faite différemment je pense...

ok. moi je suis en fac de lettres a mont saint aignan! voilou si vous avez d'autre renseignement...

Il y a des AG lundi non ? je pense que ce sera à ce moment là qu'on saura ce qu'il se passe...

Concessions du Ministère de l’enseignement supérieur sur le décret de 84 concernant le statut des E-C !


Concernant la modulation de service :

V. Pécresse accepte de voir inscrit dans la nouvelle version du décret que "la modulation de service ne peut aboutir à ce que le service d'enseignement soit inférieur à 42 heures de cours magistral ou 64 heures de TP ou TD ou toute combinaison équivalente. Elle doit en outre laisser à chaque enseignant-chercheur un temps significatif pour ses activités de recherche".
Ainsi la modulation de service est limitée légalement, et ne pourra pas exclure l’enseignement ou la recherche qui sont fondamentalement intriqués et qui sont un des éléments permettant une formation de qualité pour les étudiants, à notre sens.

Ensuite, le ministère accepte de voir figurer dans le décret l’impossibilité d’attribuer sans son accord, à un enseignant chercheur le fait de faire plus d’enseignement que ce qui est obligatoire dans le décret (128 h de CM ou 192h de TD) s’il est correctement évalué sur toutes ses activités.
L’accord de l’enseignant est pour nous à ce sujet très important car il doit pouvoir être le principal acteur de sa carrière ce qui lui permettra d’être dans de meilleurs conditions face aux étudiants et donc plus à même de dispenser une bonne formation.

Il a également été pris en compte l’inquiétude quant au fait que les mauvais chercheurs étaient, dans le texte primitif, appelés à faire une grande majorité d’enseignement. La phrase « peut comporter un nombre d'heures d'enseignement inférieur ou supérieur au nombre d'heures de référence [128 heures de cours ou 192 heures de TD ou TP] en fonction de la nature des autres activités de l'enseignant-chercheur et pour celle des activités relevant de la compétence de ces instances, par le CNU ou le CNU pour les disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques » remplace ainsi la formule initiale « en fonction de la qualité des activités de recherche et de leur évaluation par le CNU ». Les autres activités sont le tutorat, suivi de stage, formation à distance…La ministre propose par ailleurs qu' "une charte nationale" conçue "avec la CPU, et les représentants de enseignants-chercheurs" permettra de "d'établir un corpus d'équivalences entre leurs différentes activités".
Cela nous semble aller dans le bon sens, puisque ce n’est plus la recherche qui est considéré comme critère de modulation, ce qui représentait une aberration sans nom.




Concernant les primes et l’avancement :

Les décisions d’avancement se feront sur proposition motivée du CA restreint et non plus de l’ensemble du CA, ce qui répond à la demande des enseignants chercheurs d’être évalué par leurs pairs

Par ailleurs ont été également obtenu le fait que la moitié des promotions attribuées par l’université devra être attribuée à des E-C qui auront été proposés par le CNU, et que quelqu'un qui aura été proposé par le CNU pendant 2 ans devra être promu par l’Université (5% des promotions seront réservées à cet effet).
Cela permet à notre sens de garder un rôle prépondérant du CNU dans l’avancement.



Par contre rien de nouveau (ce qui ne nous étonne pas…) sur la masterisation ou les suppressions de postes, mais ça on le savait déjà.



Ces concessions ont été annoncées vendredi 30 février par la ministre de l’ES.
Se sont des avancées qui vont clairement pour nous dans le bon sens, et apporte des limites et des précisions indispensables notamment sur la modulation de service. Il est donc indispensable qu'elles soient prises en compte et qu’elles soient parfaitement connues des étudiants pour les AG qui approche ! Nous pouvons peut être éviter une grève étant donné ces avancées. Qu’en pensez vous de votre côté ?

(message pour le modo...j'ai fait une tite erreur je ne voulais po creer un nouveau post. je pense qu'il faudrait l'intégrer dans la conversation "Mouvement des enseignants chercheurs et des étudiants"... Merci !dsl)

Très intéressant !
Je n'arrive pas à avoir de recul sur les conséquences concrètes des propositions, j'ai déjà eu du mal à suivre l'origine

ça serait top de relayer cette info autant que possible d'ici les AG de demain.
Par contre, je n'ai pas compris ce paragraphe :

vinc a écrit:Il a également été pris en compte l’inquiétude quant au fait que les mauvais chercheurs étaient, dans le texte primitif, appelés à faire une grande majorité d’enseignement. La phrase « peut comporter un nombre d'heures d'enseignement inférieur ou supérieur au nombre d'heures de référence [128 heures de cours ou 192 heures de TD ou TP] en fonction de la nature des autres activités de l'enseignant-chercheur et pour celle des activités relevant de la compétence de ces instances, par le CNU ou le CNU pour les disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques » remplace ainsi la formule initiale « en fonction de la qualité des activités de recherche et de leur évaluation par le CNU ». Les autres activités sont le tutorat, suivi de stage, formation à distance…La ministre propose par ailleurs qu' "une charte nationale" conçue "avec la CPU, et les représentants de enseignants-chercheurs" permettra de "d'établir un corpus d'équivalences entre leurs différentes activités".
Cela nous semble aller dans le bon sens, puisque ce n’est plus la recherche qui est considéré comme critère de modulation, ce qui représentait une aberration sans nom.

Alors il y a une AG cette après-midi à 14h30 à la Maison de l'Université, c'est une AG centrale.

En Sciences de l'Homme de la Société, les profs et personnels ne savent pas exactement ce qu'il vont faire, ils étaient 25% de présent pour les profs/personnel à l'AG de ce matin. Les étudiants sont ensuite venus se tenir informés.

Il en est sortie, que les profs décideront demain ce qu'ils feront (toujours en Sciences de l'Homme et de la Société) suite à ce que donnera l'AG centrale de cette après-midi et la coordination Nationale qui se tient également aujourd'hui.

Pour les autres UFR, Sciences, LSH, STAPS et Pasteur sont en grève illimité et reconductible. Seront en grève ceux qui l'auront décidés, sinon les cours seront assurés par les profs non-gréviste.

Pour les Sciences de l'Homme et de la Société, les profs qui font grève informerons leurs étudiants en début de cours et expliqueront les raisons de leur mobilisation.

Bloquée par la neige (j'habite en rase campagne), je n'ai pas pu venir pour l'AG, ça m'embête beaucoup j'aurai aimé savoir ce qui se décide, j'espère que ceux qui y sont pourront nous informer ce soir.
J'espère pouvoir venir demain, parce que la neige ne cesse de tomber...

En espérant juste que ça dégénère pas comme l'année dernière et qu'on se retrouve avec 6 semaines de blocage....

Je reporte ici le compte rendu de l'AG pour l'UFR Sciences de l'Homme et de la Société. En gros comme l'a précisé Piplete nous n'étions pas très nombreux et nous avons décidé de ne rien décider pour le moment...
Cette AG des personnels a été suivie d'une séance d'information pour les étudiants.

Compte-rendu d'AG.

25 personnes présentent à l'AG, Biatos et E-C.
La discussion générale fait resortir que ce mouvement concerne bien tous les personnels dans la défense non seulement de l'Université mais de l'Education en son entier (primaire et secondaire compris).

Le nombre de personnels est considéré comme étant encore insuffisant pour voter des actions représentatives de l'UFR. En conséquence, une motion a été rédigée:

L'AG de l'UFR des Sciences de l'Homme et de la Société réunie ce lundi 2 février 2009 à 9h30 se déclare favorable à la position nationale de demande de :

- retrait du décret sur le statut des personnels enseignants-chercheurs

- retrait de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants

- rétablissement des postes supprimés.

Elle invite donc les collègues à venir débattre de la conduite à tenir en AG mardi 3 février, amphi 104 à 12h, suite aux AGs de l'Université et de la Coordination Nationale tenues ce lundi à 14h.

ça serait top de relayer cette info autant que possible d'ici les AG de demain.
Par contre, je n'ai pas compris ce paragraphe Smile :

vinc a écrit:Il a également été pris en compte l’inquiétude quant au fait que les mauvais chercheurs étaient, dans le texte primitif, appelés à faire une grande majorité d’enseignement. La phrase « peut comporter un nombre d'heures d'enseignement inférieur ou supérieur au nombre d'heures de référence [128 heures de cours ou 192 heures de TD ou TP] en fonction de la nature des autres activités de l'enseignant-chercheur et pour celle des activités relevant de la compétence de ces instances, par le CNU ou le CNU pour les disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques » remplace ainsi la formule initiale « en fonction de la qualité des activités de recherche et de leur évaluation par le CNU ». Les autres activités sont le tutorat, suivi de stage, formation à distance…La ministre propose par ailleurs qu' "une charte nationale" conçue "avec la CPU, et les représentants de enseignants-chercheurs" permettra de "d'établir un corpus d'équivalences entre leurs différentes activités".
Cela nous semble aller dans le bon sens, puisque ce n’est plus la recherche qui est considéré comme critère de modulation, ce qui représentait une aberration sans nom.

Alors en fait, pour faire plus clair, à l'origine dans ce que proposait Pécresse, la modulation de service devait se faire en fonction de la qualité de la recherche. Sous entendu, celui qui est un mauvais chercheur (en tout cas qui a été évalué comme tel) devait faire plus d'enseignement et moins de recherche alors que les bons chercheurs, eux, auraient fait moins d'enseignement et plus de recherche...merci pour nos formations ! (la phrase exact du décret était : [l'emploi du temps des E-C] "peut comporter un nombre d'heures d'enseignement inférieur ou supérieur au nombre d'heures de référence en fonction de la qualité des activités de recherche et de leur évaluation par le CNU")
Or, face aux pressions, madame la ministre a accepté de modifier cette phrase afin que la modulation de service ne se fasse pas en fonction de la qualité de la recherche, mais en fonction de l'ensemble des activités de l'enseignant (tutorat, suivi de stage, formation à distance...) qui seraient donc enfin pris réellement en compte.

Nous relaierons bien sur un maximum ces informations, par l'intermédiaire des membres de la FEDER et de nos élus, en espérant que tout le monde fasse de même pour que l'on soit constructif tous ensemble. Je ne pourrais malheureusement pas être personnellement présent demain...je suis évalué à l'hopital... Mais il y aura d'autres membres de la fédé.